15 octobre 2018

Le Grand Sceau de la nation (ROC-Taiwan) !!

Le Grand Sceau est pour de nombreux pays le symbole institutionnel officiel. Si en France par exemple il représente la « Liberté » sous les traits de Junon munie du symbole de la justice et d’un gouvernail au motif d’un coq, à Taiwan, le Grand Sceau officiel est celui – faut-il le préciser – de la République de Chine. En réalité, il en existe même deux différents, avec deux fonctions distinctes.
Grand sceau ROC
Le Grand Sceau officiel, c’est celui de la ROC, en chinois: 中華民國, mention qui apparaît d’ailleurs en toute lettre sur ce sceau carré d’une dizaine de centimètres d’arête. Sa fonction est d’officialiser les documents les plus importants, au niveau de l’Etat, comme les traités ou actes diplomatiques. Ce Grand Sceau vient sceller aussi les documents officiels de la nation et il est précieusement conservé comme véritable trésor, précieux comme un bijou tout de Jade constitué mais aussi pour le symbole de la République qu’il possède. Ce sceau, c’est un peu à ce titre comme la couronne du roi, comme le sceptre du souverain. Sans cela, le Président n’est plus, la nation non plus…
Le sceau actuel trouve ses origines an l’an 18 de la République de Chine, c’est-à-dire qu’il date de 1929. A cette époque le gouvernement républicain souhaitait asseoir plus encore son autorité en frappant un sceau officiel institutionnel et il a lancé un appel auprès de toute la population en invitant chacun à offrir la plus belle pièce de Jade existante pour réaliser ce grand sceau de la nation. C’est alors qu’un groupe de citoyens riches a décidé de se rendre en Birmanie, réputée à l’époque pour l’excellence de ses jades afin d’acquérir un beau morceau, qui a été choisi pour sculpter le Grand Sceau officiel de la République, conservé jusqu’à aujourd’hui, celui-là même que la nouvelle Présidente Tsai Ing-wen a reçu solennellement pour acter son intronisation à la tête de l’Etat.
Quant au deuxième sceau officiel, il s’agit aussi d’un grand sceau de la nation mais pour marquer les honneurs. Il s’agit alors de certifier solennellement et officiellement des mérites, récompenses ou honneurs de l’Etat accordé à quelqu’un ou à une institution. Moins important en quelque sorte que le grand sceau de la République, il porte toutefois la mention du pays avec le terme « honneurs », important dans la culture chinoise de l’époque. Il est aussi sculpté dans un jade précieux originaire de la province chinoise de Xinjiang et datant de la même époque.
Sceau Honneurs ROC
Source Radio Taiwan International

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01 octobre 2018

La peinture taïwanaise du XXe siècle à nos jours !!

Lorsqu’au cours de mes recherches sur les peintres Chinois je suis tombé sur quelques peintres Taiwanais, j’ai d’abord pensé les intégrer à mon article sur la peinture chinoise du XXe siècle à nos jours… mais j’ai finalement trouvé beaucoup de peintres de Taïwan et comme, en outre, les peintres chinois étaient déjà tellement nombreux, j’ai finalement décidé d’en faire un article à part entière.
Il en est finalement des peintres comme de l’île elle-même. Chinois ou non ? En effet, son indépendance n’ayant pas été proclamée, l’île reste officiellement une province de la République populaire de Chine, qui la considère comme sa 23e province. En même temps, la République de Chine (Taïwan) administre l’île depuis 1945 et sa constitution précise qu’elle est le seul gouvernement légal de la Chine (Taïwan et Chine continentale). D’ailleurs, jusqu’en 1971, c’est Taïwan qui représentait la Chine à l’ONU. Dans les faits, Taïwan se comporte comme un État indépendant et, si l’île entretient des relations diplomatiques avec seulement 23 États, en pratique, la plupart des pays ont des relations diplomatiques officieuses avec Taïwan.

Un peu d’histoire ?

Taïwan fut officiellement gouvernée par la Chine de 1885 à 1895, puis cédée au Japon, par le traité de Shimonoseki (1895), à la suite de la première guerre sino-japonaise. Ce dernier entreprend sérieusement le développement de Taïwan, la dotant d’infrastructures importantes.
En 1945, suite à la défaite japonaise à l’issue de la Deuxième Guerre mondiale, la République de Chine acquiert Taïwan.
En 1949, le gouvernement de la République contrôlé par le Kuomintang de Tchang Kaï-chek s’y réfugie (avec deux millions de Chinois, en majorité des troupes), après avoir perdu la guerre civile contre les communistes chinois, faisant de l’île un bastion imprenable, dernier vestige du premier régime républicain chinois fondé par Sun Yat-sen. De nombreux artistes suivent le même chemin, comme Pu RuChao Chung HsiangLiu Kuo-sung ou Zhang Daqian qui ne fait qu’y passer et n’y résidera vraiment qu’à partir de 1978 et y mourra en 1983.
Depuis, la République de Chine (Taïwan) est devenu un pays démocratique, après quelques décennies sous le régime autoritaire.
Une réforme agraire réussie puis un développement économique rapide et soutenu pendant la deuxième moitié du XXe siècle ont transformé Taïwan, un des dragons asiatiques, en un pays industrialisé développé jouissant d’un niveau de vie équivalent à celui du Japon ou de l’Union européenne. Cette ascension économique est souvent appelée le miracle taïwanais. Ses industries de haute technologie jouent un rôle essentiel dans l’économie mondiale. Les entreprises taïwanaises fournissent une bonne partie des produits électroniques du monde, mais la grande majorité de ceux-ci sont fabriqués dans leurs usines en Chine et dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est.

La galerie

Voici donc cette peinture taïwanaise, de 1901 à 2012, en 88 tableaux et 88 peintres… Une peinture qui me semble plus occidentalisée que la peinture chinoise, notamment sous l’influence Japonaise (le Japon s’étant ouvert à l’art occidental dès les années 1870, contrairement à la Chine qui ne découvre la peinture à l’huile que vers 1920), avec également une peinture abstraite plus présente et plus ancienne (Hsiao ChinChao Chung-hsiangLiu Kuo-sungChen Ting Shih,Chu Teh I…). Par contre, comme en Chine (pire ?), très peu de femmes puisque je n’en ai trouvé que… 2 ! : Chen Jin etChao-I Chan (mais comme je ne sais pas reconnaître les prénoms féminins chinois, il est donc possible que d’autres femmes se cachent parmi les peintres référencés…)
Source Jigécé création, graphiste-webdesigner freelance.


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