16 juin 2014

COMPILATION TAIWAN JAZZ & WORLD !!!


Il faut bien l'avouer, on connait très peu les musiques "asiatiques" et encore moins les musiques venues de Chine et de Taïwan. C'est seulement grâce au cinéma que l'on a pu en découvrir quelques aspects. L'anthologie "Taiwan Jazz & World", sorti chez Buda Musique, est une réponse heureuse et inédite à cette ignorance.


                                           Taiwan Jazz & World ©Buda Musique


Cette sélection (par Sir Ali) nous révèle toute la richesse d’une fusion entre le jazz et l’Extrême orient, où les tabous et les frontières musicales n’existent pas : Taïwan et sa bouillonante scène musicale Jazz & World actuelle. Un jazz d'une grande liberté où le piano, la basse et la batterie sont présents mais où les cuivres sont remplacés par des instruments chinois traditionnels. Des sonorités issues du large éventail des genres musicaux de l’île de Formose (depuis les musiques traditionnelles et les opéras chinois jusqu’aux polyphonies aborigènes de Taïwan et aux chansons populaires des Hakkas… voir même jusqu’aux traditions japonaises).




Parmi l'effervescence de cette scène taïwanaise, le label nous révèle les artistes Sizhukong, Hohak Band, Hao-en & Jiaji, Afternoon Tree, Orbit Folks, Kimbo, Men’s Ride, The NoMads Ensemble, Tammy Tang et Shantaal. Quinze pépites où les groupes improvisent sur l’erhu (vièle chinoise à deux cordes), le ruan (luth chinois) ou le dizi (flûte chinoise). Une fusion, un swing, un groove que l'on découvre avec jubilation.
Sizhukong, le groupe dirigé par Yuwen Peng, est l’exemple parfait de la rencontre entre le jazz et la musique traditionnelle à Taiwan :




Orbit Folks : le quartet dirigé, par le belge Martijn Vanbuel, est constitué d’une contrebasse, d’un tablâ, d’un violon et d’un piano. Orbit Folks est Orbit Folks. 


Source FIP.




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01 juin 2014

Le temple des coquillages 貝殼廟 !!

Le taoïsme est l’une des religions dominantes de Taiwan avec le bouddhisme et les croyances populaires qui rassemblent un peu les deux premières. De façon générale, et surtout en dehors des grandes agglomérations, les Taïwanais accordent une grande importance à ces différents cultes. C’est principalement la raison qui explique le grand nombre de temples et monastères implantés un peu partout à travers l’île, depuis les quartiers les plus tumultueux de Taipei jusqu’aux endroits les plus reculés et inaccessibles. Si on s’intéresse un peu à ce pan de la culture chinoise, Taiwan constitue une bonne destination. On pourrait effectivement dresser une liste de temples importants qui méritent le coup d’oeil, soit pour la ferveur qu’ils suscitent, soit pour leur côté historique, leur conservation ou bien les artefacts et détails qu’on peut y trouver. Mais franchement, pourrait-on aller jusqu’à parler de tourisme de temples et monastères ? Pas certain … Une fois les quelques incontournables passés en revue, on a rapidement l’impression que les temples finissent par tous se ressembler. Et pourtant, parfois, au bout d’une route perdue, dans un lieu inattendu sinon insolite, un édifice religieux peut nous surprendre. C’est le cas du temple des coquillages, un endroit dédié à une version de culte populaire des 18 ascètes bouddhistes…

L’autel principal du temple où sont présents les 18 ascètes bouddhistes

Je suis en quelque sorte un forcené des temples. A chaque fois que mes pérégrinations me font croiser un de ces lieux que je ne connais pas, j’y rentre dans l’espoir d’y découvrir quelque chose d’inédit qui pourrait alimenter mes émissions "A la poursuite des Dieux chinois". C’est vrai que beaucoup de temples se ressemblent, mais après tout, il s’agit avant tout de lieux de culte et non de tourisme, même si certains jouent sur certaines particularités ou légendes pour attirer davantage de fidèles. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le temple des coquillages ne se trouvent pas en bord de mer. Ah ?! … Et bien non. Il se trouve au beau milieu d’une colline quelque part de l’autre côté de Yangmingshan dans l’arrondissement de Sanzhi du Nouveau Taipei. Pour dire vrai, son emplacement se trouve carrément dans un vrai trou perdu, si perdu qu’il en est difficile d’accès. Il faut suivre de multiples routes qui se croisent et se recroisent, tel un réseau de veines. C’est compliqué, les panneaux sont rares, effacés par le temps si ce n’est inexistants. On a l’impression que ce temple se mérite.
L’édifice taoïste dédié aux 18 ascètes bouddhistes est recouvert de millions de coquillages

Le fait qu’il soit loin de tout n’enlève rien à sa popularité. De par la taille de son parking et les propos des volontaires qui y travaillent chaque jour, l’endroit serait presque noir de monde tous les weekends. Des fidèles qui viennent en bus ou en voiture pour prier les divinités locales, faire des dons, boire un de thé épicé aux vertus réputées magiques. Plus que ces quelques détails que l’on retrouvent dans bien d’autres temples de cet acabit, c’est surtout son aspect qui le rend intéressant. L’édifice est en effet couvert de millions de coquillages. Des coquillages qui viennent d’un peu partout, pas forcément que de Taïwan et qui ont été patiemment collés un peu partout à l’intérieur et à l’extérieur du temple. Toutes les décorations ou presque sont à base de coquillages. Les fresques, les éléments traditionnels des temples comme le tigre et le dragon qui nous accueillent toujours aux entrées et sorties, les murs des pièces principales. Coquillages, coraux et autres de la sorte qui ont été financés par les dons des fidèles.


Le tigre des temples
Le rapport entre les 18 ascètes bouddhistes et les coquillages ? A première vue, aucun … A seconde vue, toujours pas. En fait, il faut savoir que parmi les 18 ascètes bouddhistes, dans la version populaire précisons, se trouve le très célèbre moine Jigong. Un moine bienfaiteur qui ne suivait pas vraiment les principes de bases du bouddhisme comme la consommation de viande et d’alcool. C’est un peu la star des lieux. On raconte qu’il serait venu une nuit dans les songes du fondateur du temple, lui demandant de faire en sorte que le l’endroit ressemble à un monde sous-marin. Rien que ça. Le fondateur s’est donc mis à la tache, rassemblant ces millions de coquillages pour offrir au temple l’aspect qu’il présente aujourd’hui.


Dans la version bouddhiste des 18 ascètes, le personnage de Jigong est l’ascète Qianlong, le pourfendeur de dragons. Selon la version populaire, Jigong serait une réincarnation de Qianlong
L’endroit est rempli d’éléments ésotériques comme une titanesque pierre d’ambre qui favorise le Fengshui si on la caresse. Une grosse jarre d’alcool de riz, l’alcool préféré de Jigong, est disposée sur un côté de la pièce principale. On ne peut y goûter mais on peut sentir les effluves de l’alcool. L’attraction du temple, si on peut présenter les choses ainsi, c’est le petit passage "sous-marin" qui s’ouvre au-delà de la pièce principale. Après avoir brûlé de l’encens en respect des divinités, chose gratuite mais obligatoire pour avoir accès à la suite, on peut pénétrer dans ce minuscule boyau, si petit qu’il nous oblige à progresser recourbé. Les murs du couloir sont couvert de coraux blancs où milieu desquels apparaissent des représentations réduites de différents personnages célèbres du bouddhisme et du taoïsme. On y croise le Roi-Singe, Sun Wukong, le Bouddha en personne, et bien d’autres encore.


Le Roi Singe
A la sortie, on ne citera pas les deux magasins sur les côtés qui vendent des produits ésotériques, ni les quelques commerces installés de façon permanente à l’entrée, ou encore les nombreux appels aux dons pour financer la construction d’un établissement similaire sur une côte de Taiwan. J’ai toujours du mal avec ce genre d’endroits qui finit par plus ressembler à un business qu’à un lieu de culte. Mais bon … beaucoup de gens en sont friands et la superstition étant la base du culte populaire, il n’est pas étonnant de voir apparaître ce genre de temples de temps à autres. Généralement, la popularité d’un tel lieu est éphémère. Un peu dans le genre du temple des 18 marins situé à Shihmen non loin de là.

Source : article écrit par XAV de Radio Taiwan International.


Un des moines ascètes
Une représentation du Bouddha actuel
Un autre bouddha




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