24 décembre 2015

Gogoro (Taiwan) dévoile le prix de son scooter électrique connecté !!

Gogoro, la start-up fondée par d’anciens cadres du fabricant de téléphones mobiles HTC, a dévoilé hier le prix de vente et d’entretien de son modèle de scooter électrique connecté annoncé pour le 25 juillet prochain. Gogoro a également présenté le réseau de stations d’échange de batteries qu’elle compte mettre en place à Taipei et New Taipei.
Le scooter au design élégant sera commercialisé au prix de 128 000 dollars taiwanais, (3.650 Euros) montant auquel il faudra ajouter un abonnement de 899 dollars taiwanais (26 Euros) par mois pour un accès illimité aux stations d’échange des batteries. C’est en effet la particularité de l’offre Gogoro que de ne pas contraindre l’utilisateur à l’achat des batteries : déchargées, celles-ci seront simplement échangées contre des pleines.


Dans un premier temps, a-t-il été annoncé hier, 32 stations d’échange ont été installées dans des parkings et des stations-services à Taipei et New Taipei – il n’est pas prévu pour l’instant d’équiper d’autres villes ou districts à Taiwan. D’ici le 25 juillet, il y aura 70 stations, puis 150 à la fin de l’année, a assuré Gogoro. Le modèle d’affaires retenu par la start-up suppose d’importants investissements dans ce réseau de stations, chaque station coûtant entre plusieurs centaines de milliers à plusieurs millions de dollars taiwanais, a indiqué Peng Ming-I [彭明義], vice-président en charge du marketing.
Selon la start-up, en deux ans d’utilisation, le prix de revient du scooter électrique Gogoro sera, pour l’utilisateur, identique à celui d’un scooter classique. Le prix d’achat élevé pourra notamment être adouci par des aides publiques à l’achat d’un véhicule électrique.
L’an dernier, un peu plus de 5 000 scooters électriques ont été vendus à Taiwan, dont plus de 4 500 produits par China Motor, une entreprise taiwanaise installée à Taipei. Kwang Yang Motor, le plus grand fabricant de scooters à Taiwan, a quant à lui écoulé seulement 325 exemplaires de ses modèles électriques, suivi par Sanyang Motor avec une centaine d’unités vendues.
Source Taiwan Info.


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15 décembre 2015

Pollution aux particules fines : le temple de Longshan limite l’usage de l’encens !!

Pour lutter contre la pollution de l’air, le temple de Longshan, à Taipei, a décidé de limiter le recours aux bâtonnets d’encens pour la prière. Depuis hier, les responsables du temple ont supprimé la moitié des encensoirs mis à la disposition des fidèles.
« Des médecins de l’Université nationale de Taiwan ont trouvé que les niveaux de particules fines PM2,5 à proximité du temple avaient atteint des niveaux effrayants, a expliqué Chang Hsueh-ling [張雪玲], une responsable du site. La divinité vénérée au temple de Longshan est miséricordieuse et veut que les fidèles vivent en bonne santé et en paix. » Pour s’assurer de l’approbation de Guanyin, la principale divinité vénérée à Longshan, les responsables du temple ont en effet procédé au traditionnel lancer des croissants en bois (ces petits instruments de divination peints en rouge appelés en taiwanais baboué).

Prier les mains jointes est tout aussi efficace qu’avec un bâtonnet d’encens, assurent les responsables du temple de Longshan.
L’étude menée le mois dernier par une équipe de l’Hôpital de l’Université nationale de Taiwan a montré que les niveaux de PM2,5 autour du temple étaient 49 fois plus élevés que la moyenne constatée à Taipei et 89 fois plus élevés qu’autour du temple Xing Tian, l’un des principaux lieux de culte de la capitale, où l’interdiction de brûler de l’encens est en vigueur depuis l’année dernière.
Désormais, à Longshan, seuls trois encensoirs resteront en place, ce qui, espèrent les responsables du temple, incitera les fidèles à ne brûler que trois bâtonnets au maximum. Les fidèles seront aussi incités à « brûler l’encens du cœur », soit à faire leur prière sans brûler d’encens. Un bilan de cette mesure sera dressé dans trois mois.
Source Taiwan Info.

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01 décembre 2015

Une touriste taiwanaise s’est vu refuser l’entrée au Palais des Nations à Genève !!

Encore et toujours, voilà le genre d’humiliation subie par les taiwanais à l’étranger. Mardi dernier, Madame Tsai, une touriste taiwanaise en séjour en Suisse, souhaitait visiter le palais des Nations à Genève avec un groupe de visiteurs, dans le cadre des visites organisées par les Nations-Unies (lire l’article en anglais du China Post). Au programme, la visite comprenait « la Salle des droits de l’homme et de l’alliance des civilisations, décorée par le célèbre artiste Miquel Barcelò, la Salle des pas perdus, d’où vous pourrez voir la Sphère armillaire et le monument commémoratif de la conquête de l’espace, la Salle des Assemblées, la plus grande salle du Palais des Nations et aussi la Salle du Conseil, décorée de remarquables peintures murales de José Maria Sert, et théâtre de nombreuses négociations importantes. » Un beau programme. Mais malheureusement il n’en sera rien pour Madame Tsai qui a partagé sa mésaventure sur son mur Facebook et depuis partagée sur les réseaux sociaux. 

Cette taïwanaise s’est vu refuser l’entrée au site car son passeport est un passeport de la République de Chine-Taiwan, mais quoi de plus normal, elle est taiwanaise me direz-vous?! Oui. Mais non. Selon Madame Tsai, le réceptionniste en service ce jour-là à l’entrée du Palais lui dit que: « Taiwan fait partie de la Chine. Pouvez-vous s’il vous plaît présenter votre passeport chinois et une carte d’identité chinoise? Vous pouvez entrer et visiter aussi longtemps que vous pouvez nous présenter l’un ou l’autre de ces documents.«  Ce à quoi, toujours selon le Taipei Times, Madame Tsai répond: « Je suis taiwanaise et je n’ai qu’un passeport taiwanais. Taiwan ne fait pas partie de la Chine ».



Quelle aberration! Les touristes taiwanais, s’ils veulent pénétrer dans l’enceinte des Nations-Unis, doivent donc impérativement présenter un passeport issu de la République Populaire de Chine? La Chine quoi, Pékin, Shanghai, vous savez cet autre pays au même nom ou presque, situé de l’autre côté du détroit de Formose! Madame Tsai a repris son passeport, humiliée et n’a pas visité le Palais des Nations-Unis, cette organisation qui oeuvre pour la « promotion de la paix, du développement et des droits humains« . Les droits humains? Pas pour tous semble-t-il!.

Vous allez me demander, mais pourquoi s’est-elle faite refoulée ? C’est une longue histoire, qui remonte à Chiang Kai-chek. Tout d’abord, le 27 janvier 1964, un bref communiqué était publié simultanément à Paris et à Pékin: « Le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République populaire de Chine ont décidé, d’un commun accord, d’établir des relations diplomatiques. » La déconvenue est forte pour le gouvernement nationaliste de Chiang Kai-chek réfugié à Formose, tandis que pour les Etats-Unis alors dirigés par Johnson, cet acte fait l’effet d’une provocation. Mais paradoxalement, selon L’Express dans un article publié le 21 janvier 1964, ce rapprochement aurait pu indirectement servir les Etats-Unis. Ces derniers ne pouvant continuer à ignorer indéfiniment la Chine de Mao en tant que réalité politique, la question de la reconnaissance de la Chine aurait tôt ou tard été posée. La France offrait ainsi aux Américains un avant-goût de ce que pourrait donner un rapprochement avec la Chine : « Mais le bénéfice de l’opération n’est pas aussi grand qu’il pourrait paraître: en dépit des protestations des Etats-Unis, mais avec l’approbation du Japon et du Canada, la France a aussi agi en éclaireur pour le compte des Etats-Unis. Elle a révélé la possibilité de rapports avec Pékin sans rupture avec Formose. » Archives L’Express 


Les années 1970 furent des années de croissance économique continue, mais aussi de défis politiques et diplomatiques. L’économie de la République de Chine parvint à surmonter la récession mondiale provoquée par les deux crises du pétrole, mais le contexte politique global était en pleine mutation. A la fin de l’année 1970, une campagne fut lancée pour empêcher les Etats-Unis de transférer les iles Tiaoyutai, en même temps que l’archipel des Ryukyu, sous souveraineté japonaise. C’est alors que les Etats-Unis ont declaré que « le statut de Taiwan demeurait indeterminé », initiative qui annoncait un soudain changement dans les relations entre Washington et Taipei.
En 1971, le président Chiang Kai-chek avait annoncé qu’au lieu de partager un siège avec les communistes chinois, la République de Chine se retirerait de l’ONU. L’année suivante, la République de Chine rompit ses relations diplomatiques avec le Japon lorsque celui-ci reconnut la Chine communiste, et, la même année, le président américain Richard Nixon se rendit en Chine Populaire.
Mais c’est donc le 25 octobre 1971 que l’Assemblée générale des Nations unies adoptait la résolution 2758 (XXVI), ainsi conçue :
« L’Assemblée générale,
Rappelant les principes de la Charte des Nations unies,
Considérant que le rétablissement des droits légitimes de la République populaire de Chine est indispensable à la sauvegarde de la Charte des Nations unies et à la cause que l’Organisation doit servir conformément à la Charte,
Reconnaissant que les représentants du Gouvernement de la République populaire de Chine sont les seuls représentants légitimes de la Chine à l’Organisation des Nations unies et que la République populaire de Chine est un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité.
Décide le rétablissement de la République populaire de Chine dans tous ses droits et la reconnaissance des représentants de son gouvernement comme les seuls représentants légitimes de la Chine à l’Organisation des Nations unies, ainsi que l’expulsion immédiate des représentants de Tchang Kaï-chek du siège qu’ils occupent illégalement à l’Organisation des Nations unies et dans tous les organismes qui s’y rattachent. » (source)
Depuis cette année charnière de 1971, quasiment tous les pays de cette planète refusent d’établir des relations diplomatiques officielles avec Taiwan, pour ces gouvernements, l’île est une province de la Chine de Pékin ! Oui, bien, bon, mais ça c’est pour la photo, car tous les pays ou presque ont aujourd’hui des « Représentations » à Taiwan, des ambassades « de-facto », et Taiwan a bien aussi des « ambassades » à l’étranger, comme le « Bureau de Représentation de Taipei en France ». Les taiwanais peuvent pénétrer sur le sol européen avec leur passeport de la République de Chine – Taiwan, et sur leur carte de séjour française, il est indiqué comme nationalité « Taiwan (Chine) ».
Il est temps que cesse cette farce qui ne fait rire plus personne. Taiwan est un pays remarquable. Certes, deux trois choses sont à perfectionner, mais bon nombre de nos pays européens auraient à apprendre de cette dynamique taiwanaise, de ce peuple ivre de liberté et d’émancipation. Il est inconcevable que Taiwan, du fait de la pression de Pékin, ne puisse aujourd’hui être reconnu à sa juste valeur par les instances internationales et les « grandes » nations.

Source Taiwan Mag.


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16 novembre 2015

Hsingtien Gong abandonne l’encens et les offrandes par écologie !!!

Ni taoïste, ni bouddhiste, ni même confucéen, le temple Hsingtien Gong est un endroit vraiment à part dans les lieux de culte de la capitale Taipei. Construit durant la période d’après-guerre pour répondre aux besoins d’une large communauté d’immigrés chinois qui ont débarqué en urgence depuis le continent pour fuir le gouvernement communiste, Hsingtien Gong de Taipei fait en réalité partie d’un ensemble de plusieurs temples dont le principal se situe dans l’arrondissement de Beitou. Ayant choisi le général Kuan Yu comme divinité principale du temple, Hsingtien Gong prône davantage les valeurs morales et l’accomplissement de soi plutôt que des formes de croyances que l’on trouve généralement dans les temples taoïstes ou bouddhistes.
Et cela tient principalement au fait que venant de plusieurs régions de la Chine, cette grande communauté d’immigrés chinois arrivée dès 1949 n’était pas du tout familière avec les croyances populaires présentes depuis des siècles à Taiwan. Hsingtien Gong se veut plus dépouillé que la majeure partie des autres temples, tant sur le plan architectural qui le rapproche davantage des temples confucéens (du moins de l’extérieur) que sur le plan des croyances et pratiques religieuses.
Ainsi, nul besoin d’appartenir à tel ou tel groupe, n’importe quel croyant d’une autre religion est le bienvenu et peut se recueillir devant ce collégial de 5 divinités, dont Kuan Yu, qui sont toutes liées à la littérature, l’éducation.
En ce sens, le temple Hsingtien Gong a toujours développé une approche différente, un peu à part, de la pratique religieuse. Tout du moins, bien loin de celles des temples taoïstes ou de croyances populaires.
Le temple Hsingtien Gong de Taipei
Le temple Hsingtien Gong de Taipei
C’est donc sans grande surprise que le temple Hsingtien Gong a choisi de mettre un terme aux pratiques d’offrandes et à l’usage de l’encens dans son enceinte. La pratique était jusqu’à présent assez minime, mais pour des raisons principalement d’ordre environnementale et pour lutter contre le gaspillage, ces dernières ont été purement et simplement abandonnées au profit du recueillement et d’une simple prière sincère.
Les tables d'offrandes ont laissé la place aux bancs de prière
Les tables d’offrandes ont laissé la place aux bancs de prière
Récemment, Meg Wang a développé cette thématique dans un gros plan sur l’actualité et je vous propose d’en retrouver ici quelques passages qui préciseront ce choix du temple Hsingtien Gong :
A propos de l’écologie, le but principal est de lutter contre la pollution de l’air. Selon une recherche conduite par Lung Shi-jun de l’Académia Sinica, le temple est la principale source de pollution de l’air dans les quartiers résidentiels. Les bâtonnets d’encens brûlés produisent des particules en suspension dont la concentration peut s’élever jusqu’à 43 microgrammes par m3. C’est quasiment le double du niveau fixé par l’OMS, soit 25 microgrammes par m3 et par jour. D’ailleurs l’encens émet des substances puissantes comme le benzène, le méthylbenzène ou le xylène qui sont des sources de toxines qui attaque le système nerveux ou qui provoquent des cancers comme la leucémie. Sur une période longue, les bâtonnets d’encens qui contiennent ces substances chimiques sont une source directe de maladie, notamment du cancer des voies respiratoires. Yen Zong-hai,  médecin en toxicologie de l’Université Chang Geng fait part de ses préoccupations :  « Lorsqu’une personne brûle des bâtonnets d’encens, elle est soumise à une pollution de l’air importante. Ce qui nous préoccupe particulièrement, c’est l’augmentation des particules fines en suspension PM2,5. Des particules fines pénètrent les alvéoles pulmonaires et y restent provoquant des réactions allergiques. Sur le long terme, elles accroissent les risques de cancer du poumon et de maladies cardiovasculaires. »
Les jours de fêtes religieuses, la quantité d'encens brûlé pouvait être particulièrement impressionnante
Les jours de fêtes religieuses, la quantité d’encens brûlé pouvait être particulièrement impressionnante
Il est vrai que de nos jours, les arbres dont sont issus les encens entièrement naturels sont extrêmement rares, ce qui augmente considérablement les prix des bâtonnets d’encens naturels. Ainsi, lorsqu’on sait que les bâtonnets d’encens sont vendus pour une somme très modique, voire même offerts aux croyants par les temples qui lui utilisent, il devient impensable que cet encens soit conçu à partir de produits entièrement naturels. Li Chu-hua, un responsable du temple a indiqué que dès sa fondation, le temple Hsingtien Gong n’avait déjà pas prévu de four pour brûler le papier monnaie célèste. Il y a 11 ans, le temple a retiré 3 de ses 5 grands encensoirs et a arrêté la vente de bâtonnets d’encens et d’offrandes. En contrepartie, le temple offre à chaque croyants deux bâtonnets d’encens. Cependant, compte tenu de la fréquentation importante, soit environ 6 millions de visiteurs par an, deux bâtonnets d’encens par personne dégradent tout de même la qualité de l’air.
Seuls 3 encensoirs sur les 5 d'origine avaient été conservés avant d'être complètement supprimés fin août
Seuls 3 encensoirs sur les 5 d’origine avaient été conservés avant d’être complètement supprimés fin août

En comparaison avec la plupart des autres temples, 2 bâtonnets d’encens représentent une quantité plutôt faible. Dans les temples taoïstes ou de croyances populaires, ce nombre varie davantage entre 6 et 12 bâtonnets et peut-être même parfois plus. Le recours à l’encens et le nombre de bâtonnets utilisés est une affaire propre à chaque temple et il n’y a guère de règle fixée en la matière. En arrêtant totalement le recours à l’encens, du moins pour ce qui est des visiteurs puisque les exorcistes continueront de l’utiliser, le temple Hsingtien Gong fait un choix assez avant-gardiste et se rapproche de certaines écoles bouddhistes comme Fagushan, qui ont cesser d’utiliser l’encens il y a quelques années déjà.

En ce qui concerne la politique de lutte contre le gaspillage et le choix de mettre fin à la pratique des offrandes, voici un autre passage du gros plan sur l’actualité de Meg Wang :
Le responsable Li Chu-hua a indiqué que compte tenu de l’importance des croyants, le temple produit un énorme gaspillage. Les croyants qui viennent prier avec des offrandes ont l’habitude de les laisser sur les tables. Par le passé, les gâteaux de riz qui se vendent dans les alentours du temple à dix dollars taiwanais étaient rassemblés par le temple puis offerts aux structures dans le besoin. Cependant, compte tenu des ajouts de conservateurs dans ces gâteaux, le temple a arrêté de faire don de ces offrandes. Ce qui fait que chaque jour, le temple met à la poubelle des centaines de gâteaux de riz. Lorsqu’il s’agit de grands jours d’offrandes comme le 1er et le 15ème du mois lunaire, le temple jette par millier ces gâteaux. Quant aux autres snacks qui étaient offerts par le passé aux différents orphelinats, c’est un peu le même principe dans le sens où la notion de santé est de plus en plus présente. Les orphelinats refusent aussi ce type de produits. De là, les offrandes deviennent directement des ordures. C’est donc dans le but d’éviter le gaspillage que le temple Hsingtien Gong a retiré les tables à offrandes.

Une décision qui porte cependant un coup très dur aux quelques commerces aux alentours qui dépendaient de la vente de ces produits pour les offrandes. Egalement touchées, les nombreuses vendeuses à la sauvette qui virevoltaient devant le temple, autour du carrefour des avenues Minquan East Rd/Songjiang Rd…
Etals et vendeurs ambulants faisaient leur commerce à l'extérieur
Etals et vendeurs ambulants faisaient leur commerce à l’extérieur

Faire ce choix sur des bases écologiques est particulièrement louable et cela n’a pas véritablement perturbé la fréquentation des fidèles qui est toujours importante à toute heure de la journée. Néanmoins, cette évolution reste controversée. L’usage de l’encens étant particulièrement ancrée dans la culture des temples taoïstes ou de croyances populaires, il est fort probable que ces derniers ne marcheront pas dans les pas de Hsingtien Gong. Du moins, pas dans l’immédiat. Le recours à l’encens est une pratique ancestrale et qui est notée dans le Classique des Rites. Brûler de l’encens fait partie du processus de prière et selon les taoïstes, c’est l’esprit même de Laozi qui est symbolisé par la fumée de l’encens. Il serait tout simplement impensable de faire sans l’encens.
En ce qui concerne la critique quant à la décision du temple Hsingtien Gong, si beaucoup comprennent la raison écologique, ils estiment que la recherche de cet idéal ne doit pas se faire au détriment complet de cet culture ancestrale. Si beaucoup de temples abusent de l’encens, alors plutôt que de l’interdire complètement, il serait peut-être plus approprié de repenser son usage. On peut ainsi prendre l’exemple du temple de Lungshan qui, en terme d’usage d’encens, se présente à Taipei comme l’exact opposé du temple Hsingtien Gong. Le temple Lungshan ne met plus gratuitement de l’encens à disposition des visiteurs. En revanche, il vend des bâtonnets d’encens approuvés par le bureau gouvernemental de l’environnement aux fidèles qui souhaitent en utiliser.
En conclusion, rappelons tout simplement l’introduction de cet article, à savoir que le temple Hsingtien Gong propose un culte qui est différent de ceux des temples taoïstes, de croyances populaires ou bien même bouddhistes. Cette décision ne concerne finalement que les 3 temples qui constituent cet ensemble dédié à la croyance et valeurs mises en avant par le maître Hsuan Kung qui est à l’origine de la fondation de ce temple.

Source Radio Taiwan International.



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