16 décembre 2010

A la recherche des 5 meilleurs marchés de nuit !!

C’est l’ambition de l’office national du Tourisme, qui a annoncé hier organiser une grande campagne de sélection des 5 marchés de nuit disposant du potentiel touristique le plus important, des sites qui sont déjà très prisés par les visiteurs étrangers.


« La compétition a pour objet de sélectionner ceux qui sont les plus propres, les plus accessibles aux visiteurs étrangers, les plus intéressants, les plus faciles à visiter et offrant la plus grande diversité culinaire », a expliqué Chen Mei-hsiu, responsable de la promotion à l’office national du Tourisme. La compétition se divisera en trois phases, la première consistant à faire remonter des mairies et districts une sélection de 1 à 5 sites pour chacun d’entre eux, puis une dizaine à l’échelle nationale seront sélectionnés à l’issue de visites d’experts du tourisme, d’universitaires et de votes en ligne. La dernière phase de sélection aura lieu dans le courant du mois d’août, a expliqué Chen Mei-hsiu.


« La propreté sera l’un des critères principaux de sélection car nous voulons développer un tourisme aux tonalités environnementales et centrées sur le bien-être corporel », a-t-elle ajouté, notant que les attentes varient selon les nationalités. Les 5 meilleurs marchés ainsi sélectionnés seront intégrés dans les campagnes officielles de promotion de l’île à l’étranger et seront associés au Salon international de la gastronomie de Taiwan 2010, qui s'est tenu dans le courant du mois d’août.

En plus de la sélection des marchés de nuit, l’office du Tourisme distribuera aux touristes plus de 100 000 bons d’achats à dépenser dans les marchés de nuit et d’une valeur de 100 dollars taiwanais, une mesure qui devrait rapporter à ce secteur marchand plus de 10 millions de dollars taiwanais, a enfin indiqué Chen Mei-hsiu.


Dans une étude réalisée en 2009, l’office national du Tourisme note que les marchés de nuit sont la principale attraction touristique de l’île, devant la Tour 101, le Musée national du Palais et Alishan. Viennent ensuite le lac du Soleil et de la Lune, le mémorial Chiang Kai-shek, dans cet ordre, tandis que le Mémorial Sun Yat-sen et les Gorges de Taroko arrivent pour la première fois à la 8e et à la 10e places, un phénomène dû à l’arrivée en masse des touristes chinois. Danshui et l’ancienne cité minière de Jiufen se classent enfin à la 7e et 9e places.

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01 décembre 2010

Un 3ème terminal aéroportuaire en projet pour Taoyuan !!



Le ministère des Transports et des Communications a annoncé hier un nouveau projet de développement pour compléter la zone aéroportuaire internationale de Taoyuan, avec la construction d’un 3e terminal et d’une piste qui pourra accueillir les très gros porteurs comme l’A380.


C’est à l’occasion d’un point d’information à l’intention du président de la République, Ma Ying-jeou, venu inspecter l’aéroport, que le ministre Mao Chi-kuo a exposé ces nouveaux plans qui s’ajoutent aux autres grands travaux d’amélioration et d’expansion des infrastructures aéroportuaires de Taoyuan.

Selon Lee Lung-wen, son directeur, l’administration de l’Aviation civile est à la recherche de grands architectes étrangers pouvant proposer un design écologique pour ce terminal qui servira de locomotive à la grande cité de l’air en cours de réalisation à Taoyuan.


« La politique des relations aériennes directes entre les deux rives a permis de faire repartir le nombre de passagers à la hausse à Taoyuan, a déclaré Mao Chi-kuo, et le projet de zone aéroportuaire aura des retombées bénéfiques sur toute la région. »

Par ailleurs, les services annexes proposés par l’aéroport devraient être revus, avec l’aménagement d’une bibliothèque destinée aux passagers et une remise à niveau des espaces de restauration.


Quant au service de métro entre l’aéroport de Taoyuan et le centre de Taipei, il devrait être inauguré en octobre 2014, le trajet étant prévu pour durer approximativement 28 minutes.

Pour finir un petit cocorico (French touch) au Novotel Taipei Taoyuan International Airport qui vient d'ouvrir il n'y a pas trés longtemps...
Quelques infos sur l'aéroport de Taoyuan c'est ICI



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16 novembre 2010

Chine-USA, «une guerre sans limite» !!

Comme vous le savez déjà, je n'aime pas faire de politique sur mon blog, mais j'ai trouvé ce reportage de France 5 trés intéressant sur la menace Chinoise qu'oppose Pekin à Washington.
L'on parle dans ce reportage de Taiwan menacé par des missiles Chinois pointés sur l'ile.
A vous de voir en d'en tirer vos conclusions...



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16 octobre 2010

Sous les voitures, la verdure !!

Auteur : Alain Fontaine Taiwan Aujourd'hui

Photographies : Alain Fontaine

Les premières choses qui frappent lorsqu'on entre dans le Marché aux fleurs de Jianguo, ce sont les couleurs et la fraîcheur.
Alors qu'en plein été, il peut faire 36°C à midi à Taipei, cette fraîcheur est très surprenante. Elle s'explique par le fait que le marché est caché sous une voie express surélevée et que des brumisateurs pulvérisent dans l'air, à intervalles réguliers, une très fine vapeur d'eau, sans nul doute destinée aux plantes, mais dont bénéficient aussi les visiteurs. Le camaïeu des couleurs est bien entendu dû à la profusion de fleurs et de plantes exposées des deux côtés de l'allée centrale du marché.


Après quelques pas, le visiteur ne sait plus de quel côté regarder, l'œil est attiré par les couleurs vives des fleurs en pots ou en bouquets, orchidées ou roses notamment. A droite, il y a des bonsaïs et des plantes vertes, puis à gauche, des cactus et des plantes grasses. Un peu plus loin, ce sont des bambous en bottes et des arbres prêts à replanter : orangers, citronniers et citronniers du Japon.


Mais le marché aux fleurs, c'est aussi le paradis pour ceux qui ont la main verte, avec des sacs de terreau, divers types d'engrais et des outils de jardinage, que ce soit pour utiliser sur un balcon ou dans un jardin

Il y a bien sûr également des pots et des jardinières de toutes les formes et de toutes les couleurs, ainsi que le nécessaire pour la décoration d'un jardin, depuis les lampes d'extérieur à poser à côté de la table de jardin jusqu'au gravier noir, blanc ou multicolore et aux nains de jardin, en passant par les animaux décoratifs et les fontaines de toutes tailles. Et pour ceux qui ne s'y connaissent pas beaucoup, des stands vendent des livres divers et variés sur le jardinage, la culture des orchidées, la création et l'entretien des bonsaïs ou même la cuisine.
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C'est ici le bon endroit pour acheter des roses fraîchement coupées ou une composition florale pour agrémenter le salon. Les fleurs y sont moins chères que chez un fleuriste, et le marchandage est plus fréquent lorsqu'on approche l'heure de fermeture, à 17 h. La douzaine de roses est alors presque donnée pour environ 100 dollars taiwanais, selon la variété et la saison.

Les orchidées, qu'on associe facilement à Taiwan, coûtent 200 dollars pour les plus ordinaires mais peuvent aller jusqu'à 3 000 dollars pour des fleurs de très bonne qualité, comme celles vendues par M. Hsu qui tient un stand au marché depuis 20 ans et dont l'une des orchidées a été primée au Championnat du monde l'année dernière, au Japon.


Ce sont souvent ces orchidées de qualité qui attirent les touristes étrangers noyés dans la foule des 20 000 à 30 000 personnes qui visitent le Marché aux fleurs chaque week-end. Certains viennent même spécialement à Taiwan pour elles. Mark Mills, un Canadien, effectue par exemple une visite annuelle à Taipei depuis 12 ans, et le Marché aux fleurs est en général le but de sa première balade dès sa sortie d'avion. Pour lui, c'est un lieu unique qui permet à chaque fois de découvrir de nouvelles variétés ou croisements d'orchidées, que ce soit des cattleyas, des phalaenopsis ou des sabots de Vénus.


Une autre des attractions du Marché aux fleurs est la grande quantité de bonsaïs qui y sont vendus. Ceux qui aiment les bonsaïs peuvent y trouver leur bonheur, quels que soient leurs goûts et leur budget. Les plus petits ne font qu'une vingtaine de centimètres, et vous pouvez en rapporter un chez vous pour 2 000 dollars. Les plus grands peuvent dépasser le mètre, et les plus beaux dépasser les 100 000 dollars, avec des arbres ayant parfois 50 ans d'âge et qui ont déjà changé plusieurs fois de propriétaire. Les plus spectaculaires sont probablement les genévriers de Formose qui semblent avoir passé un siècle ou deux sur une montagne élevée, tout en s'adaptant à un environnement difficile.
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En traversant l'avenue Renai et en remontant vers le nord, on arrive au Marché aux jades qui se tient aussi le week-end et est, dans son style, l'un des plus grands d'Asie. Il est beaucoup plus petit et plus dense que le Marché aux fleurs, mais dans cette petite surface est proposée une grande variété de gemmes et de bijoux.


Les jades dominent, mais on trouve aussi des perles, des améthystes et de nombreuses autres pierres semi-précieuses originaires d'Asie ou d'ailleurs. En plus des bracelets, des colliers et des boucles d'oreilles, on peut aussi y acheter des sculptures, depuis les copies du célèbre chou chinois en jade exposé au musée national du Palais jusqu'à la belle statue de bouddha mesurant un mètre de haut.


De nombreuses pierres taillées sont vendues non montées. Le marchandage est conseillé, mais il n'y a pas de règle générale. Certains acheteurs arrivent à négocier jusqu'à 50% de moins sur le prix annoncé. Cela dit, il est préférable de décider dès le départ la limite que vous ne souhaitez pas dépasser et de vous y cantonner. Les vendeurs du Marché aux jades sont en général honnêtes et diront aux clients si un produit est du jade ou non. Cependant, pour acheter un produit de plus haute qualité, il est préférable de bien s'y connaître ou de se faire accompagner d'un ami expert. ■


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Comment s'y rendre ?
Le mieux est probablement de prendre un bus pour éviter les problèmes de parking (les deux marchés occupant des espaces qui sont habituellement des parcs de stationnement).

Près de l'entrée du Marché aux fleurs côté avenue Xinyi, l'arrêt de bus est à l'intersection avec l'avenue Jianguo Sud. Les lignes qui s'y arrêtent sont la 0 Est, la 20, la 22, la 38, la 204 et la Xinyi.

Côté avenue Renai, l'arrêt de bus se trouve au croisement avec l'avenue Jianguo Sud. Là, sont desservies les lignes 37, 245, 261, 263, 270, 311, 621, 630, 651 et 665.




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02 octobre 2010

26 Avril 2010 ! Impressionnant glissement de terrain à Taiwan !!

Avec un peu de retard, pour cause mes posts sont déjà programmés à l'avance, quelques photos, et conclusions de cet impressionnant glissement de terrain sur l'autoroute n°3 entre Keelung et Taipei.


Pendant un certain temps, le glissement de terrain de l’autoroute 3 a occupé une place centrale dans l’actualité taiwanaise. L’attente, le déblayage de la route, la recherche des voitures et des corps a occupé les coeurs et les esprits. Si cet aspect émotionnel vaut assurément d’être analysé, c’est aussi l’occasion de mieux connaître les glissements de terrain, leurs origines, l’influence des hommes sur leurs survenues, les mesures qui peuvent être prises pour limiter les dégâts qu’ils causent. Ainsi, l’objectif de cet éclairage est de comprendre ce qui s’est passé sur l’autoroute 3. Il faut aussi se demander si cette catastrophe était évitable : que savait-on et que pouvait-on faire d’un point de vue scientifique, ingénieurial, et politique. Enfin nous verrons quelles mesures ont été proposées pour que ce genre de catastrophe ne se traduise plus par des pertes de vies humaines.
Dimanche 26 Avril 2010 après-midi, sur l’ autoroute numéro 3 qui relie Kaohsiung à Keelung, un glissement de terrain est survenu tout au nord de l’autoroute sur un tronçon proche de Keelung, à Qidu. Un flan de montagne s’est affaissé et à recouvert en un court instant l’autoroute, dans les deux sens, piégeant en son sein les automobilistes qui se trouvaient malheureusement au mauvais endroit, au mauvais instant. Les secours se sont affairés pour retrouvrer les véhicules et leurs passagers ensevelis sous les amas de terres et de pierres. Un cortège de pelleteuses s’active pour déblayer les 200 000 mètres cubes qui se sont amonselés sur l’autoroute. Outre les disparus, qui ont été recherchés activement mais sans trop d’espoir, on a cherché aussi à rétablir au plus vite la circulation car il s’agit d’une artère très fréquentée pour le transport entre Keelung et la capitale Taipei.

A ce niveau-là, des mesures ont été prises pour fluidifier le traffic sur les autres itinéraires possibles entre les deux villes, notamment en intensifiant le traffic ferroviaire.
Mais l’inconfort des embouteillages et des retards ne constitue pas une préoccupation majeure. Le coeur du problème réside dans cette énième catastrophe naturelle qui a une fois encore brisé des vies humaines. A Taiwan, la population est coutumière des glissements de terrain. Ils surviennent très fréquemment. Les glissements de terrain sont en effet avant tout des phénomènes naturels. Une portion de terrain glissant ou tombant le long d’une côte, sous l’effet de la gravité. Mais d’autres éléments entrent en compte: deux facteurs favorisent particulièrement la survenue de glissements de terrain à Taiwan. A savoir, les tremblements de terre et les typhons. Géologiquement parlant, le sol taiwanais est parcouru de plissements et de failles le long desquels les glissements de terrain sont fréquents lors des tremblements de terre. Durant les typhons, le scénario est légèrement différent, car ce sont les pluies abondantes qui accompagnent les typhons qui causent les glissements de terrain. Or cette fois-ci, la population taiwanaise tout comme le président taiwanais ont été surpris par ce glissement de terrain. Pas de tremblement de terre, pas de typhons ou de précipitations pour expliquer le phénomène.

Et pourtant de nombreux facteurs à risque étaient réunis. Premièrement, sur le site même du glissement de terrain, la stratification du sol, parallèle à la pente. On pourrait décrire le terrain comme un millefeuille. Mais penché, dans le sens de la pente. Ce genre de stratification parallèle à la pente est un grand classique des glissements de terrain taiwanais. Deuxièmement, les matériaux qui se succédaient ainsi en couche étaient majoritairement des sédiments: avec du schiste, du grès, et de l’argile. Lithologiquement parlant, le site était relativement vulnérable. Troisièmement, le type d’utilisation des sols : une route. Il est toujours difficile de démontrer l’impact de l’utilisation des sols sur les glissements de terrain. Pourtant de multiples articles scientifiques ont prouvé que les routes sont un facteur déterminant qui aggrave les risques de glissement de terrain. Ajoutons enfin à cela le fait que la pente était de plus de 10 degrés là où l’autoroute passait. Ces facteurs que nous venons d’énoncer, à eux seuls, ne peuvent pas permettre de prédire l’occurence d’un glissement de terrain, mais ils devraient indiquer la fragilité du site.

Prédire un glissement de terrain implique trois types de prédiction. La première est géographique, savoir où il va se produire. La deuxième est temporelle, savoir quand il va se produire. La troisième est une question de magnitude, savoir quelle sera la taille et la vitesse du glissement de terrain.
Il était clair que le site était fragile. Géographiquement parlant, on pouvant identifier cette côte comme une côte à risque. C’est d’ailleurs pour cela que des mesures de renforcement de la pente avaient été prises pour amoindrir le risque de glissement de terrain. Elles n’étaient, semble-t-il, pas suffisants, voire mal adaptées à une pente d’une telle inclinaison, et peut-être pas suffisament entretenues. Quoi qu’il en soit, ces mesures de renforcement ne permettent pas d’exclure le fait qu’un glissement puisse intervenir.
Prévoir quand un glissement de terrain va survenir est particulièrement difficile. On peut cependant équiper les côtes à risque de détecteurs qui peuvent permettre de suivre les évolutions de la pente. Cela se fait sur des montagnes à risque, notamment en Italie ou au Japon. A défaut de détecteurs, des visites de terrain régulières permettent d’observer de nombreux déplacements des sols. Dans le cas de ce glissement de terrain, les autorités compétentes en matière de routes publiques ont bien effectué des visites de routine, mais en limitant leurs observations aux abords de l’autoroute, sans jeter l’oeil sur le haut de la côte, car les terrains étaient des propriétés privés.
Prévoir la magnitude d’un glissement de terrain est encore plus difficile. Des glissements de terrain, en volume, sont fréquents le long des routes montagneuses à Taiwan. Les volumes importants sont eux beaucoup plus rares. En ce qui concerne, la vitesse du déplacement d’un glissement de terrain, elle est encore moins simple à prédire.

S’il est difficile de prévoir la magnitude et l’instant où un glissement de terrain se produit, à Taiwan, la plupart des zones à risques sont connues : elles sont identifiées ou identifiables facilement. Dès que la pente est prononcée et que les stratifications du sol sont parallèle à la pente, le risque est important comme tous les experts le répètent, quil s’agisse de ce glissement de terrain ou des cas précédents qui ont aussi marqués les esprits. Le risque s’accroît encore si s’y ajoute des interférences humaines comme des routes ou des constructions. D’ailleurs, des listes sont apparues dans les journaux qui mettent à la lumière du jour les tronçons de route qui répondent à ces critères de risque accru. Pour cette autoroute numéro 3, elle passerait à au moins 32 reprises sur ce genre de pentes. Pour les autres axes routiers, des investigations sont en cours. Hormis le réseau routier, à Taipei ou sur le pourtour de la capitale, plusieurs dizaines de communautés sont aussi bâties sur ce type de pente. Des systèmes de détection seront sûrement mis en place à présent pour éviter une répétition du drame actuel. C’est du moins ce que les autorités ont annoncés suite au drame de l’autoroute 3.
(Source RTI) Radio Taiwan International.


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22 septembre 2010

Le typhon Fanapi frappe Taïwan !!!

19/09/10 à 8h33:

Cette page de ce blog dédié à mon cher neveu Michel qui s'inquietait de la survie de son oncle dans l'ile de Taiwan.

Taïwan est fouetté par le passage du typhon Fanapi aujourd’hui, un typhon qui apporte son paquet de pluies et des vents qui soufflent à plus de 150 km/h en rafale.Les services météorologiques taïwanais indiquent avoir déjà relevé des cumuls de précipitations de plus de 300 mm dans les secteurs montagneux ou des glissements de terrain sont rapportés.Le typhon a touché terre près de la ville de Hualien avec des vents de 198 km/h, des dégâts ont été constatés.Les services ferroviaires et aériens ont été suspendus dans toute l'île.Fanapi devrait continuer sa route vers l’Ouest et toucher la côte sud de la Chine dès demain.







Les écoles et bureaux étaient fermés lundi dans certaines régions de l’île de Taïwan balayée dimanche par le typhon Fanapi qui a provoqué des inondations et fait plus d’une centaine de blessés, ont indiqué des responsables. Le typhon, le plus puissant qui ait touché la région cette année, était accompagné de vents soufflant jusqu’à 220 km/h. Lundi, il progressait vers le sud de la Chine, dans la direction de Hong Kong, selon les services météorologiques. Les militaires ont utilisé des engins amphibie pour secourir des sinistrés pris au piège par les inondations à Kaohsiung, la deuxième ville de l’île située dans l’est, selon des images de la télévision.








Près de 6.500 personnes résidant dans des villages de montagne ont été évacuées ce dimanche, en raison de risques de coulées de boue liées aux fortes pluies attendues.
Plus de 314 000 foyers ont été privés d’électricité hier dimanche, dans les régions de Tainan, Hualien, Taichung, Nantou, Yunlin et Taoyuan. Certains villages de montagnes dans les régions de Chiayi, Tainan, Taitung et Pingtung restent inaccessibles du fait de routes et ponts coupés. Dans ces régions, près de 3,000 personnes ont été évacuées dans des refuges (écoles, gymnases, salles des fêtes) leurs habitations ayant été soit inondées, soit localisées dans des zones à risques (éboulements de terrains)




Dimanche 19 septembre, les deux aéroports internationaux de Taiwan ont été fermés. L’aéroport de Taoyuan ayant repris un trafic limité en milieu d’après-midi, celui de Kaohsiung fut fermé toute la journée. Le réseau ferroviaire et la ligne à grande vitesse ont également été stoppés toute la journée de dimanche.

A Pingtung, au sud de Taiwan, les précipitations ont été mesurées à 690mm en 17 heures, 490mm à Kaohsiung et près de 500mm à Hualien. En comparaison, la moyenne annuelle de Paris est de 630mm ! Les lacs de Nanhua et Tsengwen, dans la région de Tainan, ont atteint leur niveau maximal. Des lachers d’eau ont été prévu, faisant craindre de nouvelles inondations dans les régions de Hsinying et Sinhua.




Les régions de Chiayi, Tainan, Pingtung, Kaohsiung et Taitung, plus certains villages du comté de Nantou sont en « Typhoon Day » aujourd’hui, les écoles restent fermées, les bureaux et magasins n’ouvrent pas.




Le typhon Fanapi a perdu d’intensité, il est désormais classé en tempête tropicale. Il a atteint tôt ce matin lundi 20 septembre 2010 les côtes du Fujian, en Chine.



En attendant le prochain..... mais rassurez vous, je suis du coté nord-ouest de Taiwan et protégé des grosses intempéries des typhons, qui commencent toujours vers les Philippines dans l'ocean pacifique et malheureusement ils viennent à chaque fois s'écraser sur la cote est et sud de Taiwan.

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18 août 2010

Le Kaoliang !!



Le long des routes de campagne de l'île de Kinmen, on distingue de loin en loin des installations militaires cachées par de grands arbres. Le rideau de verdure s'ouvre de temps à autres sur de grands champs jaunes où s'élèvent quelques épouvantails. Loin des vastes étendues de rizières que l'on peut apercevoir dans le sud tropical de Taiwan, Kinmen a des allures de campagne française avec ses champs de kaoliang, une variété de sorgho.

Située au nord du tropique du Cancer, à quelques encâblures des côtes chinoises du Fujian, l'île de Kinmen jouit d'un climat doux pendant une grande partie de l'année, même si les vents du nord-est y apportent souvent de fortes pluies qui s'abattent inégalement sur l'archipel. Le sol, sableux et composé de latérite, n'y est pas assez fertile pour l'agriculture intensive. Seules les plantes résistantes comme le sorgho, le maïs, le blé ou encore l'orge, les arachides et les patates douces, poussent bien.

« Le sorgho est une céréale qui sert à la fabrication de nombreux aliments consommés dans le nord de la Chine », décrit Huang Chih-ching, faisant référence aux provinces au nord du fleuve Jaune comme le Shandong et le Hebei. « Mais les gens ici préfèrent le riz. Alors ils ont eu l'idée d'utiliser le kaoliang pour faire de l'alcool. » C'est ainsi que les longues tiges de la céréale sont utilisées pour la production de combustibles, tandis que ses grains sont fermentés pour produire de l'eau-de-vie. Malgré le coût élevé de la production sur place, dépassant 1,20 dollar américain par kg alors que le kaoliang importé de Chine ne coûte que 0,30 dollar le kg, de plus en plus d'agriculteurs se laissent tenter, encouragés par les autorités locales.

Les 20 000 t récoltées chaque année ont permis à Kinmen Kaoliang Liquor, une entreprise publique, de prospérer. Créée en 1956, la distillerie fonctionne 24 h sur 24, et les ouvriers s'y relaient en neuf équipes quotidiennes. Elle produit du kaoliang, mais aussi des liqueurs et des breuvages médicinaux vendus surtout à Taiwan. Tsai Wen-ting [蔡文婷], responsable des ventes, raconte comment d'autres entreprises, ailleurs, sont même allées jusqu'à débaucher le personnel de la société pour tenter de copier le kaoliang de Kinmen, mais toujours sans succès. « L'eau qui coule à Kinmen et que nous utilisons est granitique, ce qui est la garantie d'une distillation de qualité et donne un goût unique à notre eau-de-vie. »
Mais un haut degré alcoolique n'est pas toujours synonyme de qualité. La liqueur à 85 °C est encore trop forte, il est donc nécessaire de la réduire à 58 °C en procédant à deux nouvelles étapes de fermentation et de distillation. La température ambiante est fixée à 21°C. Il s'agit d'une phase aussi importante que la première, confie Huang Tien-chai, car une fermentation trop rapide donnerait un goût trop prononcé au kaoliang.

C'est pour cette raison que l'eau-de-vie produite est d'une parfaite pureté avec une concentration d'alcool constante à 58°C. « La meilleure façon d'apprécier le kaoliang est de le garder en bouche quelques secondes avant de l'avaler », explique Huang Tien-chai. Il ajoute que l'eau-de-vie se bonifie en vieillissant.
Constituant un choix d'excellence pour les amateurs, les alcools de Kinmen de dix ans d'âge sont reconnaissables à leur bouteille en céramique. Pour Lin Chen-Chi [林振查], un ancien directeur de Kinmen Kaoliang Liquor, aujourd'hui vice-directeur de l'Office du tourisme de Kinmen, « si vous ne goûtez pas au kaoliang sur place, c'est comme si vous n'étiez pas venu ! »

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Commentaire de Arnaud (mauvaise manip il s'est éffacé)
Moi, ce qui me plaît surtout avec le Kaoliang, c'est les filles dénudées qui essayent de me le vendre dans les restaurants le soir...






01 août 2010

Sculpteurs de fleurs !!

Apparu en Chine avant de rayonner au Japon, l’art extrême-oriental de la composition florale a trouvé à Taiwan une terre de prédilection.

Un art florissant

Selon Huang Yan-chueh [黃雁雀], la présidente de la Fondation chinoise pour l’art floral, Taiwan compte environ 27 000 fleuristes, qui emploient au total plusieurs dizaines de milliers de salariés, tandis que 150 000 élèves fréquentent régulièrement des cours de composition florale. Au total, ce sont ainsi plus de 350 000 personnes qui sont impliquées dans la vente et l’arrangement des fleurs, sans compter les horticulteurs. « L’engouement pour l’art floral apporte beaucoup au marché horticole. La visée principale de cette discipline est bien sûr esthétique, en contribuant notamment au raffinement du goût du public, mais elle apporte également des retombées économiques importantes », note Huang Yan-chueh.

La Fondation chinoise pour l’art floral, forte de 12 000 membres, est agréée par le gouvernement pour délivrer le diplôme de composition florale. « L’obtention de ce diplôme obéit à des critères rigoureux. Il faut suivre des cours pendant sept ans pour pouvoir passer l’examen. Muni de ce sésame, on peut alors s’engager dans la voie de l’enseignement », dit Huang Yan-chueh.


« Depuis sa création, la fondation se consacre à trois missions principales, à savoir la formation, les échanges internationaux et l’information des amateurs de fleurs sur les nouvelles technologies utilisées en floriculture », ajoute-t-elle.
Des vertus sociales

« L’art de la composition florale offre un plaisir plastique, tactile et olfactif,» dit Lin Shou-fen [林淑芬], professeur d’art floral à qui son activité impose de faire chaque semaine la navette entre Taipei, Keelung et Hualien. Un simple bouquet de fleurs peut adoucir la froideur de nos habitations en béton et soulager le stress des citadins toujours pressés. Un vase de fleurs aux couleurs bien assorties, au centre d’une table de réunion, rend l’atmosphère plus conviviale et accueillante », poursuit-elle. On dispose des compositions florales non seulement dans les maisons particulières, mais aussi lors des mariages, des funérailles, des fêtes traditionnelles et de diverses cérémonies. Pendant le mois des Fantômes, par exemple, on en présente aux esprits errants pour les apaiser.


« Quand je pratique cet art, le calme m’envahit et je deviens zen. J’aime disposer chez moi des vases de fleurs joliment arrangés, dans le couloir, sur la table ou près de la fenêtre », dit Cora Lu [蘆苔媛], une femme au foyer qui a commencé l’apprentissage de la composition florale il y a dix ans. « A cette époque, mes enfants sont partis faire leurs études à l’étranger. J’ai alors décidé de faire quelque chose pour remplir ce vide, et c’est l’arrangement de fleurs qui a retenu mon attention. » Cora Lu se déplace régulièrement à Taipei pour assister à des conférences et des expositions sur ce thème. « Aujourd’hui, l’arrangement de fleurs est une activité indispensable pour ma famille. Mon mari est ravi de découvrir, après une journée de travail éreintante, un nouvel arrangement de fleurs soigneusement confectionné, continue-t-elle. Après le dîner, nous avons l’habitude d’admirer ces compositions et d’en discuter ensemble. Les fleurs sont devenues un vecteur de notre dialogue conjugal. »
Les Chinois aimaient attribuer des vertus morales aux plantes.
Dans la tradition confucéenne, une tige de prunier est symbole d’honnêteté, alors que le bambou est considéré comme signe d’intégrité. Le chrysanthème, à l’odeur légère, représente le savant qui recherche la solitude et la proximité de la nature. Un bouquet de pivoines est un symbole de fortune et de bonheur qu’on prépare avant une réunion familiale ou pour recevoir un vieil ami. Une tige de saule pleureur est accompagnée d’autres fleurs, tandis que pendant le Nouvel An chinois, les familles, à Taiwan en particulier, aiment acheter un pot d’orchidées où de narcisses entouré d’un ruban rouge, pour chasser les mauvais esprits et décorer la maison.
Avec son climat subtropical et ses fortes précipitations, Taiwan est un paradis pour les plantes et est doté d’une grande variété de paysages : côtes sinueuses ; plages de sable fin ensoleillées ; vagues déferlant sur les côtes est avec un ressac incessant qui frappe les falaises ; hautes montagnes, dont 258 dépassent 3 000 m, recouvertes de forêts luxuriantes… « Tous ces variantes topographiques ont contribué à former la mentalité taiwanaise ainsi que son expression esthétique », dit Huang Yun-chuan. Dans l’arrangement de fleurs taiwanais, « la ligne est plus étirée et plus souple, et elle est rehaussée de teintes plus chaudes. Les Taiwanais aiment la couleur », poursuit-il.

Certains artistes n’hésitent pas à chercher l’inspiration dans le patrimoine taiwanais. Ils utilisent des objets traditionnels, des ustensiles, des coquillages, des chapeaux de paille ou des légumes pour agrémenter leurs créations. Cette démarche insolite leur permet de marier beauté et tradition.


La composition florale est ici particulièrement à la mode dans les restaurants ou les salons de coiffure. Parfois, l’artiste floral y est invité pour réaliser un arrangement en présence des clients. « Au départ, quand l’artiste m’a proposé cette idée, j’ai hésité un peu, avoue Chiu Li-chen [邱麗貞], une restauratrice installée dans un quartier du nord de la capitale. Un musicien jouait déjà de la guitare trois fois par semaine au restaurant. Une présentation de l’art floral n’aurait-elle pas été de trop ? » Mais elle a vite été rassurée par l’afflux d’amateurs enthousiastes. Au début, l’artiste floral venait toutes les deux semaines ; désormais il change les fleurs chaque week-end. « De nombreux clients viennent au restaurant pour le voir arranger les fleurs », confie-t-elle.



Auteur:François Juang/AIMABLE
CRÉDIT PHOTO DE LA FONDATION CHINOISE POUR L’ART FLORAL

Taiwan Aujourd'hui

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17 juillet 2010

Taiwan's critically endangered pink dolphins in 2010 !!

Désolé je n'ai pas trouvé la vidéo en Français...


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03 juillet 2010

Made in Taiwan !! Luxgen7 !!


Aujourd'hui, j'ai eû l'occasion de poser mes fesses dans cette voiture... un bijou de technologie moderne, caméras sur les rétroviseurs qui se déclanchent pour vous faire voir l'angle mort, écrans dvd pour vos passagers arrière etc..je suis tombé sur le charme.

Tarif : 1.150,000 Taiwan dollars soit 26.800 Euros.
On parle souvent des marques chinoises exotiques mais depuis peu il faut également compter avec Luxgen, un nouveau constructeur en provenance de Taïwan qui dévoile son premier crossover.

Cette marque baptisée Luxgen, non pas parce qu'elle fabriquait auparavant des lampes allogènes mais pour Luxury Genius — rien que ça ! — adopte clairement un positionnement premium.


Après avoir dévoilé un premier monospace, la firme taiwanaise se lance sur le segment des crossovers. Au programme de ce Luxgen7, long de 4,80m pour un empattement de 2.91m, un design plutôt abouti aussi bien à l'extérieur que dans l'habitacle.

Certes, un œil aiguisé aura reconnu ça et là des airs de Peugeot 5008 et Hyundai I30 sur la proue, le Subaru Tribeca ayant clairement inspiré le profil et la partie arrière. On notera la console centrale particulièrement avenante.

Sous le capot prend place un 2.2 turbo d'environ 180 ch et disponible en deux ou quatre roues motrices. Rendez-vous dans 10 ans pour voir si Luxgen sera resté dans l'anonymat ou s'il aura déjà taillé des croupières à Lexus et consorts.

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16 juin 2010

Profession : Prêteur sur gage !!

Les monts-de-piété sont une pratique répandue dans la culture chinoise. On en retrouve la trace dès la dynastie des Han, en 200 av. J.-C. Aujourd’hui, ils continuent de représenter une forme de crédit et une main tendue à ceux qui sont au pied du mur
Au Service municipal des prêts sur gage à faible montant (SSLS), un homme d’une quarantaine d’années, très correctement mis, apporte un ordinateur portable au guichet. Lorsqu’on lui donne le reçu du dépôt, il le fourre au plus profond de son portefeuille, comme s’il souhaitait qu’on ne le découvre jamais. Les produits électroniques perdent très vite leur valeur, ainsi, ce prêt de 3 000 dollars taiwanais n’est que de trois mois, mais le soulagement de l’homme est palpable.



« Nous ne sommes pas des brocanteurs »

Huang Yi-hsiu note que la valeur moyenne des objets déposés n’a cessé de dégringoler. Dans le passé, celle-ci pouvait atteindre jusqu’à un million de dollars et beaucoup d’objets étaient gagés autour de 500 000 dollars. Mais aujourd’hui, explique-t-il, on lui apporte des choses qui ne valent pas un clou, comme des micro-ondes usagés, des cuiseurs automatiques épuisés, des vieilles montres à quartz ou encore des téléviseurs à tubes d’un autre âge ! Un homme a même proposé de déposer en gage sa place au cimetière ! « Nous ne pouvons pas nous permettre d’accepter tout et n’importe quoi sous prétexte que nous sommes un service public. Dans ces cas-là, la seule chose que nous puissions faire, c’est de diriger ces personnes vers les services sociaux », note Chen Hwei-pin. Huang Yi-hsiu montre du doigt un bibelot taillé dans un cristal violacé fixé sur un socle en bois. « Cela ne vaut pas plus d’une centaine de dollars, mais j’ai accepté de le gager pour 1 500 dollars, raconte-t-il, parce que derrière chaque objet déposé, quelle que soit sa valeur, c’est l’histoire d’un drame humain qui se cache ! » Les maisons de prêts sur gage ont l’obligation de faire un rapport à la police chaque mois, et on peut clairement y lire la très forte baisse de la valeur totale des objets déposés. « Les gens n’ont plus rien à gager ! », s’exclame-t-il.

Est-ce à dire que les Taiwanais achètent moins d’objets de prix ? Huang Yi-hsiu dit que par le passé, des biens de grande valeur, tels que les diamants ou les montres de marque, circulaient beaucoup dans l’île, et personne dans la profession ne s’inquiétait de trouver un acheteur. La situation a définitivement changé au mois de juillet de l’année dernière. Le flot d’argent facile semble s’être tari, et plus aucun de ces nouveaux riches ne vient dans les maisons de prêt sur gage trouver la bonne affaire : un objet de luxe à bas prix. Au contraire, ce sont des hommes d’affaires de Hongkong ou de Dubaï qui viennent rafler à des prix ridiculement bas des lots de 400 ou 500 montres de luxe, pour les revendre sur le marché chinois.


Le test des contrefaçons

Huang Yi-hsiu se souvient que durant l’époque du boum économique, on voyait des chefs de petites entreprises venir déposer leur Mercedes Benz pour deux ou trois millions de dollars taiwanais, ou alors pour une dizaine de millions de dollars de bijoux. Ils cherchaient simplement à faire face à un besoin de liquidités à court terme. « Ils payaient les intérêts sans discuter, se souvient Huang Yi-hsiu, et une fois, l’un d’eux a déposé sept voitures uniquement pour avoir le liquide nécessaire à quelques coups sur le marché boursier ! Une semaine après, il revenait pour tout racheter. Aujourd’hui, avec la crise, tout est différent. » Les fraudes et les arnaques sont aussi devenues plus fréquentes. Les objets en or, les sacs de grandes marques et les montres de luxe se révèlent de plus en plus souvent des faux, et les prêteurs sur gage font preuve d’une grande circonspection, d’autant plus que la responsabilité pénale de celui qui fait preuve d’indélicatesse en déposant un objet contrefait n’est jamais engagée, le prêteur n’ayant donc aucun recours contre ce dernier.

Chen Hui-ying


PHOTOS DE CHUANG KUNG-JU / TAIWAN PANAROMA


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02 juin 2010

Les moustiques au revers !! La raquette utile !!


Toxorynchites, anophèles et autres culicines n’ont qu’à bien se tenir ! L’arme (presque) absolue existe, et elle est taiwanaise : la raquette à moustiques ! Ce banal objet en plastique aux couleurs acidulées qui trône en bonne place près de la télévision dans les intérieurs taiwanais a des effets ravageurs sur les essaims d’insectes piqueurs qui se réveillent à la faveur du retour des chaleurs estivales, du moins si l’on a un bon coup droit ou un revers cinglant.
En lieu et place des cordes de nylon, elle comporte une fine grille métallique reliée à un dispositif électrique alimenté par des piles. Une pression sur le bouton a pour effet d’envoyer une décharge au perfide insecte piqueur. Certains modèles prétendent même envoyer jusqu’à 2 800 volts !
Après l’incident de la mouche à la Maison Blanche, certes, il faut du courage pour faire l’apologie d’un tel instrument de torture, mais au moins faut-il reconnaître à la raquette à moustiques d’être plus écologique que les aérosols et les diffuseurs de parfums poisons.
Et puis, l’éradication des moustiques est une noble cause, dans un pays qui a connu la malaria et qui reste affecté par la dengue.

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