10 décembre 2007

Couple de danseurs Chinois exemplaires !!!

Rien à voir avec Taiwan pour une fois, mais cela se passe en Chine disons à coté... et sans tomber dans le morbide, je trouve cela trés courageux.
Un hommage sur ce blog à ses danseurs. Bravo !!!!

Cette vidéo nous enseigne qu'il faut se battre dans la vie.
This video shows us that we should always go ahead during our life time.

Quand rien ne va plus dans votre vie, regardez la :
When things go wrong, watch it :



Performed by Ma Li (馬麗) and Zhai Xiaowei (翟孝偉).

Je ne me suis rendu compte qu'a la fin de la condition de la danseuse.
I just found out at the end of the video the woman condtion.




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17 novembre 2007

Un weekend dans le sud - Tainan et Kaohsiung -

L'Association des Français de Taiwan (AFT) avait proposée un weekend découverte de Tainan et un BBQ/Pétanque sur les bords d'une plage à Kaohsiung le samedi 10 et dimanche 11 novembre 2007.
Et, comme d'habitude la recette de la pétanque et du barbecue est toujours la même, car au final les Français mais aussi Taïwanais ont passés une excellente journée sous le soleil !
Quartier d'Anping, l'ancien Fort hollandais à Tainan ( voir la vidéo ).



Cliquez sur une photo pour voir apparaître dans une autre page de votre naviguateur les photos agrandies.



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13 novembre 2007

Le rouge se prononce 紅 « hong » en chinois.

Avant de faire un article sur mon blog concernant le mariage à Taiwan, un petit rappel de la signification de la couleur rouge.

Nous savons que le rouge est la couleur de bonne augure pour tous les Chinois. C'est pourquoi lors de la cérémonie du mariage, le lieu de cérémonie et les célébrations sont décorées de divers objets rouges. Par ailleurs, autrefois, la jeune mariée et le jeune marié devaient aussi se vêtir entièrement de rouge.




Aujourd'hui, à cause de l'influence de l'Occident, la jeune mariée porte plutôt la robe blanche. Mais quand on parle d'un couple qui va se marier, on dit souvent qu'il va « mettre les pieds sur le tapis rouge ». En chinois, cette expression se dit « bu shang hong di-tan ». En effet, la connotation diffère de celle de la culture occidentale, pour laquelle, le tapis rouge représente plutôt l'honneur qu'on accorde à quelqu'un.




D'autre part, selon une légende chnoise, tout mariage est prédéterminé par un vieillard divin qui attache ensemble les deux parties de chaque couple avec une ficelle rouge. D'où l'expression chinoise « qiang hong xian », en français « lier par la ficelle rouge » qui, par extension, désigne aussi la tâche des entremetteuses. C'est la raison pour laquelle dans l'ancienne époque, les Chinois appelaient les entremetteuses « hong-niang », « la dame rouge ». Aujourd'hui cette expression paraît archaïque et est remplacée par « mei-ren », qui est très proche du mot français « entremetteur ».




Mais attention, il ne faut pas mélanger « hong-niang » (la dame rouge) avec « hong-ren » (une personne rouge). Cette dernière expression a deux sens différents. En terme ethnologique, elle fait référence à la race indienne d'Amérique. Mais en chinois familier, elle évoque les personnes prisées. Et si la personne est vraiment très prisée, on dira « ta hong tou ban tian bian », en français « il est si rouge qu'il pourrait teindre la moitié du ciel ».



Si « hong-ren », « les personnes rouges », symbolisent les Indiens d'Amérique, l’expression « ang-mo-a » en taiwanais ou « les poils rouges » en français, représente par contre les Hollandais, qui ont colonisé Taiwan de 1624 à 1661. Cependant, l'expression « avoir les yeux rouges », en chinois « yan-hong », est toute autre chose. Elle est en effet l'équivalent de l'expression « être jaloux ».




En réalité, les Chinois sont beaucoup plus vagues que les Français en matière de définition des couleurs. Ainsi, lorsqu'ils disent « hong », « rouge », ils parlent parfois d'autres couleurs. C'est ce qu’on a vu tout à l'heure à propos des « poils rouges ». Ainsi pour indiquer le sucre roux, ils disent « hong tang », « le sucre rouge ». Ou encore « le thé noir » est aux yeux des Chinois « hong cha », « le thé rouge » ; et la carotte s'appelle en chinois « hong-luo-bo » dont la traduction littérale en français est « le navet rouge ».



Enfin, pour « l'enveloppe rouge », « hong-bao », il n'y a cependant aucun doute. C'est du rouge authentique dont on parle. Rappelons que « hong-bao » est une enveloppe rouge dans laquelle les Chinois mettent une somme d'argent non déterminée pour offrir aux autres en guise de cadeau pour les féliciter de quelque chose de joyeux comme le mariage, l'anniversaire ou pour les aider à faire passer un malheur.





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03 novembre 2007

La poubelle de Taiwan et le recyclage !!!

Midi et soir l'on peut entendre un son de cloche dans la rue: dans 5 minutes c'est l'heure des poubelles. Tous les habitant de la rue ayant des ordures à jeter descendent en bas de leur appartement et attendent patiemment le camion jaune et sa bruyante sirène. Parce que les déchets qui cuisent au soleil dans des poubelles que les rats se feraient un malin plaisir de trouer amèneraient toutes sortes de maladies, c’est le système le plus efficace que le pays à trouver pour gérer le ramassage des ordures. Ca peut paraître contraignant mais l’opération est très rapide et en attendant le camion jaune ça papote, ça rigole, se raconte les derniers ragots ... je crois que les taiwanais aiment ça.



Taiwan veut partager son expérience du développement durable
Taiwan Info du Mardi 11 septembre 2007

Un haut responsable du ministère de la Protection de l’environnement a fait le point hier sur les progrès réalisés en matière de recyclage et de réduction des déchets depuis la création de cette agence gouvernementale il y a une vingtaine d’années, en pleine période de boum économique. L’expérience acquise depuis Taiwan voudrait la partager avec ses partenaires de la zone Asie-Pacifique notamment.



La centrale de retraitement des déchets de Beitou, à Taipei, avec un restaurant panoramique aménagé en haut de sa tour.


NDLR: Il a de la chance notre ami Jimmy (son blog ici) de pouvoir aller au restaurant panoramique sans avoir les odeurs......


Grâce à l’information du public et à la mise en place du tri obligatoire des détritus, on est descendu à 0,6 kg de déchets par personne et par jour en 2006, contre 0,9 kg en 2000, a indiqué avec satisfaction Lin Chien-huei, le secrétaire exécutif du Conseil de gestion du fonds de recyclage.

Le nombre des produits collectés pour recyclage atteint actuellement 33, depuis les pneus jusqu’à l’huile de friture ou de moteur en passant par le papier, les piles, les bouteilles plastiques, les téléphones portables ou encore les appareils électroménagers.

A l’origine du succès de cette politique, note Lin Chien-huei, se trouve la décision d’imposer une taxe de recyclage à la source auprès des fabricants pour alimenter un fonds qui sert à subventionner les industries de retraitement et de transformation des déchets.

Environ 6 milliards de dollars taiwanais sont ainsi perçus chaque année auprès des fabricants, alors que le secteur du recyclage génère une valeur de plus de 100 milliards de dollars par an.

Plusieurs pays ont déjà envoyé des missions ici pour observer les méthodes taiwanaises, et le Japon et la Chine ont commencé à s’en inspirer de façon expérimentale.

C’est ce succès, a expliqué Lin Chien-huei, que Taiwan a partagé lors du sommet du forum de la Coopération économique Asie-Pacifique qui vient de se conclure à Sydney, sous la forme d’un projet visant à encourager les industries vertes, le contrôle de la pollution et la réduction des émissions de gaz à effets de serre, entre autres.

Pour Info :

Les Français utilisent 17 milliards de sacs de plastique par année (donnée 2005).
Les Belges utilisent 3 milliards de sacs de plastique par année.
Les États-Unis consomment annuellement près de 380 milliards de sacs de plastique et d’emballages de toutes sortes.
Taiwan consommait 16 millions de sacs de plastique par jour avant d’interdire son utilisation en 2001.
En 2002, les Australiens ont utilisé 6,9 milliards de sacs soit l’équivalent de 36 850 tonnes de plastique.

et pour l'anecdote :

Le préfet de la Seine, Eugène Poubelle, impose l'usage de réceptacles fermés destinés à recevoir les ordures ménagères dans toute la ville de Paris. Ces récipients prendront rapidement le nom de son inventeur.



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06 octobre 2007

Taiwan en histoire pour les nuls !!!!!

Un rapide divertissement pour les nuls en géo-politique.
Emission déjà diffusée sur ARTE.



Le Dessous Des Cartes - Taiwan 1



Le Dessous Des Cartes - Taiwan 2


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15 septembre 2007

Les Betelnut girls à Taiwan !!!



Ma première venue à Taiwan fût l'étonnement de découvrir ses filles dans des vitrines, et je peux vous assurer que ma première pensée était "tiens ils font comme en Belgique, les prostitués dans des vitrines"..
Il faut avouer que cela ne se voit pas trop dans Taipei centre ville, mais dés que l'on change de ville sur les routes principales l'on découvre ses petits kiosques illuminés à une heure tardive de la nuit. J'ai remarqué rapidement leurs talons hauts, leurs tenues suggestives et leur maquillage excessif.
Dans de petits kiosques transparents aux néons multicolores installés le long des routes, les betel nut beauties taiwanaises intriguent, fascinent… et attirent les clients.


Laissez vous tenter par ces 2 vidéos, certaines filles sont trés belles.........
Immortalisées par Lin-Cheng Sheng dans le film De toutes beautés (Ours d’argent au festival de Berlin en 2001), les vendeuses de binlang (nom chinois) noix d’arec enveloppées dans des feuilles de bétel dont l’effet est comparable à celui de la caféine quand on le mâche font partie du paysage taiwanais depuis le milieu des années 90. Contrôlé par la mafia, le commerce des noix de bétel a connu un essor fulgurant depuis l’apparition de ces jolies vendeuses à demi nues.


À Hsinchu, ville industrielle non loin de l’aéroport international, les petits stands en verre sont presque aussi nombreux que les 7 Eleven (et ce n’est pas peu dire)! Ces jeunes « appâts » ont le plus souvent l’air hagard, enroulant les feuilles de bétel autour des noix d’arec, ou fixant le vide en attendant les prochains clients.

Quand une voiture ralentie, la vendeuse s’approche avec la précieuse marchandise (légale, précisons-le).


Les controverses entourant les « belles du bétel » font régulièrement les manchettes. Grâce à une caméra cachée, un reporter d’une chaîne locale a récemment pu prouver que certaines filles offraient de petits « extra » aux bons clients.
Une jeune Américaine a quant à elle causé tout un émoi en devenant la première betel nut girl occidentale. « C’est pour aider mon ami argentin tombé malade qui doit payer des frais médicaux », a-t-elle expliqué aux médias, qui se sont rapidement intéressés à son histoire. La recrudescence des cas de cancer de la bouche, l’une des conséquences possibles à la mastication excessive de bétel, est également ramenée sur le tapis régulièrement.


Selon des estimations rapportées par le Taipei soir en 2002, 100 000 kiosques seraient disposés un peu partout dans l'île. En 2002, une nouvelle loi mise en place par les autorités de la ville de Taoyuan pour interdire aux jeunes vendeuses de montrer leur poitrine, leur nombril et leur postérieur, a fait couler beaucoup d’encre. Il faut dire que si la plupart des jeunes femmes optaient pour des tenues qui laissaient entrevoir leurs sous-vêtements, certaines ont été aperçues complètement nues…

Un phénomène unique Si l’on connaît les effets du bétel dans plusieurs pays d’Asie, c’est seulement à Taiwan qu’on trouve les betel nut girls. « C’est unique, explique Chung-Hsing Sun, professeur de sociologie à l’Université Nationale de Taiwan. On ne voit cela nulle part ailleurs dans le monde. Bien sûr, cela ne veut pas dire que nous en sommes fiers. Beaucoup de gens, particulièrement ceux qui ne consomment pas de noix de bétel, les détestent. Ils croient que le phénomène des betelnut girls est une honte à Taiwan


Personnellement, je pense que c’est la manifestation de l’esprit taiwanais : oser l’innovation tout en osant la discréditer.
Les betelnut girls ont fait croître le marché des noix de bétel de façon exponentielle, ce qui est, d’un point de vue économique, un miracle. Les noix de bétel étaient vendues à Taiwan longtemps avant que ces filles entrent en scène, mais avec beaucoup moins de succès.


Selon le sociologue, les premiers commerçants qui ont employé de jeunes filles sexy pour vendre les noix de bétel ont très bien saisi la psychologie de leurs clients, principalement des hommes issus de la classe ouvrière. « L’habillement érotique attire ces hommes, qui trouvent leur travail ennuyeux et laborieux. Mâcher des noix de bétel entraîne une sensation de chaleur dans tout le corps et leur permet de relaxer. De plus, en les achetant, ils ont un billet gratuit pour un peep show, ce qui est un bonus dans leur quotidien plutôt gris. »


Des allures de vampires Les clients réguliers sont faciles à reconnaître. Leurs dents sont cariées et leur bouche, pleine du liquide rouge issu des noix de bétel mastiquées. Ils crachent régulièrement, colorant du coup le sol de leur salive rougeâtre (berkkkkkkk). Pour le non-initié, l’impression de mâchouiller une branche peut déplaire. Mais pour ceux qui ont passé outre, le bétel devient une véritable drogue.

Le terme chinois pour désigner les « betelnut girl » contient «Xi-Shih», nom d’une jeune fille magnifique qui a utilisé sa beauté pour renverser le régime étranger qui a occupé son pays dans la Chine ancienne. « C’était une civile, rapporte Chung-Hsing Sun. L’empereur de son pays, Go-Jian, avait perdu son pays à cause de sa propre négligence. Fu-Chai en a profité.

Le phénomène des betel nut beauties continue de fasciner les étrangers fraîchement débarqués.


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10 septembre 2007

Pavarotti à la sauce Taiwanaise !!

Puccini dans la rue à Taiwan, le pauvre il n'a pas de chance au niveau acoustique. Il a peut-être une belle voix, mais elle est couverte par le bruit des personnes aux alentours.


Si la vidéo ne démarre pas cliquez sur ce lien ci-dessous http://video.google.com/videoplay?docid=2710874476097455958&hl=en

Sur la chaine ITV2 en Angleterre dans l'émission "America's Got Talent" la découverte d'un nouveau chanteur Paul Potts.Je pense que le jury et le public sont boulversés par cette magnifique voix. Un nouveau Pavarotti made in England ??



Et puis l'original, l'unique en hommage à Luciano Pavarotti.


En fait, sa dernière prestation en public aura été "Nessun Dorma" du "Turandot" de Puccini que Pavarotti interpréta à la cérémonie d'ouverture des Jeux d'hiver de Turin en février 2006.



De Puccini à Time to say good bye il n'y a qu'un pas... avec Sarah Brightman et Andrea Bocelli



Pour les amoureux de cette chanson le texte en Italien et en Chinois (si cela s'affiche sur votre ordinateur)...


(Sarah)
Quando sono solo
sogno all'orizzonte
e mancan le parole,
si lo so che non c'e luce
in una stanza quando manca il sole,
se non ci sei tu con me, con me
Su le finestre
mostra a tutti il mio cuore
che hai acceso
chiudi dentro me
laa luce che
hai incontrato per strada

Time to say goodbye

Paesi che non ho mai
veduto e vissuto con te
adesso si vivro
Con te partiro
su navi per mari
che, io o so
no, no, non esistono piu

It's time to say good bye

(Bocelli)
Quando sei lontana
sogno all'orizzonte
e mancan le parole
e io si lo so
he sei con me, con me
tu mia luna tu sei qui con me
mio sole tu sei qui con me
con me, con me, con me

Time to say goodbye

Paesi che non ho mai
veduto e vissuto con te
adesso si li vivro
Con te partito
su navi per mari
che io lo so
no, no, non esistono piu
con te io li rivivro

(duet)
Con te partito
su navi per mari
che io lo so
no no non esistono piu
con te io li rivivro con te partiro lo con te


(莎拉)
當我獨自一人的時候
我夢見地平線
而話語捨棄了我
沒有陽光的房間裡
也沒有光線-------
假如你不在我身邊
透過每一扇窗
招展著我的心
我那已屬於你的心
你施予到我心中
你在路旁
所發現的光

是該告別的時刻了

那些我從未看過
從未和你一起體驗的地方
現在我就將看到和體驗
我將與你同航
在那越洋渡海的船上
在那不再存在的海洋
我將與你一起讓它們再通行

是該告別的時刻了

(波伽利)
當妳在遙遠他方的時候
我夢見地平線
而話語捨棄了我
我當然知道
妳是和我在一起的
妳---我的月亮,妳和我在一起
我的太陽,妳就在此與我相隨
與我、與我、與我----------

是該告別的時刻了

那些我從未看過
從未和你一起體驗的地方
現在我就將看到和體驗
我將與你同航
在那越洋渡海的船上
在那不再存在的海洋
我將與妳一起再讓它們通行
我將與你同航

(合唱)
我將與你同航
在那越洋渡海的船上
在那不再存在的海洋
我將與妳一起再讓它們通行
我將與你同航


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27 août 2007

L'encens serait-il nocif ????


Un député demande aux fabricants d’encens de déclarer les ingrédients de leurs produits.

Comme souvent à cette époque de l’année nous sommes en plein mois des Fantômes, une période à laquelle les rites taoïstes redoublent d’intensité, l’encens et la monnaie votive suscitent certaines interrogations au regard de leur nocivité.





Une étude réalisée par les laboratoires du ministère de la Protection de l’environnement sur des échantillons de diverses marques d’encens communément en vente dans les temples et les commerces a permis de mettre en évidence de la présence de benzène dans certains d’entre eux. Cancérigène, le benzène peut, s’il est inhalé en quantités importantes, augmenter les risques de leucémie ou d’anémie aplasique, a déclaré le toxicologue Yang Chen-chang, de l’hôpital général des Vétérans, à Taipei, lors d’une conférence de presse.


L’encens de qualité est réalisé à partir de bois de santal et d’autres composants naturels uniquement, a souligné Chen Chao-rung, un député Kuomintang, qui avait commandé l’étude et qui déplore l’absence de transparence de la part des fabricants. Chen Chao-rung estime nécessaire que ceux-ci étiquettent clairement leurs produits tant sur leur contenu que sur leur provenance et que des inspections soient conduites pour éliminer du marché les produits dangereux pour la santé.



Il souhaite aussi voir le plus rapidement possible la législation sur la surveillance de la qualité de l’air dans les bâtiments étendue aux lieux de culte.
Je peux vous assurer qu'hier cela brulait dur dans toutes les rues de Taoyuan, et c'est à celui qui fait la plus grosse fumée...


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24 août 2007

La fête des fantômes et le mois des fantômes.



La porte des fantômes s'est ouverte depuis lundi 13 août pour 1 mois.... Et pendant ce mois l'on va bruler de "nombreux" faux billets, et faire des offrandes sur le pas de la porte de chez soi..




Un peu d'histoire sur cette fête :

La Fête des fantômes ( guijie 鬼節 ) - nom officiel zhongyuanjie 中元節 - est une fête chinoise qui a lieu le 15e jour du septième mois lunaire, dit mois des fantômes. La tradition veut que pendant cette période soient relâchés sur terre les esprits retenus dans les enfers parce qu'ils ne reçoivent pas de culte, ou ne peuvent trouver la paix pour cause de mort violente ou de mauvaise conduite. Ces "esprits orphelins et fantômes sauvages" ( 孤魂野鬼 guhunyegui ) se voient offrir des repas réconfortants et des cérémonies pour leur délivrance. Le mois des fantômes est considéré comme dangereux. En effet, outre le fait que les esprits non apaisés sont susceptibles de jouer de mauvais tours, leur nature trop yin est préjudiciable à la santé des vivants. C'est pourquoi, traditionnellement, on évite autant que possible pendant cette période les activités et endroits à risque ainsi que les évènements importants (mariages, déménagements etc.).



ORIGINES

A l'époque des Han, avait lieu au milieu du septième mois une simple cérémonie marquant une étape de l'année agricole par une offrande de récoltes aux ancêtres. C'est l'expansion du bouddhisme qui a popularisé la tradition indienne de Ullambana ( 盂蘭盆 yulanpen ). Le 15e jour du septième mois lunaire, les moines sortaient de leur retraite d'été. On leur demandait alors, contre une donation, de faire des offrandes et des prières au bénéfice des défunts de la famille et des âmes errantes. Ce rituel s'est également transmis au Japon où il a donné naissance à la fête de Obon. Son origine légendaire est relatée dans le Sūtra Ullambana, terme sanscrit dont le sens est « [sauver ceux qui sont] suspendus à l'envers », évocation de la position inconfortable de l'âme en peine semblable à une chauve-souris suspendue à un arbre. Le Bouddha aurait révélé ce moyen de salut par procuration à un homme pieux devenu arhat, Mahāmaudgalyāyana (目連 Mulian en chinois), qui voulait sauver sa mère retenue en enfer du fait de son avarice et de sa méchanceté.

Le taoïsme s'est rapidement joint à cette activité avec ses cérémonies aux défunts appelées jiao 醮, et a imprimé sa marque sur la fête. Son nom officiel, zhongyuanjie (fête de du milieu [de l'année]), apparait pour la première fois dans des textes des Wei du Nord. Il provient de la liturgie des Maîtres célestes, qui divisait l'année en trois sections (yuán 元), « supérieure », « médiane » et « inférieure », gouvernées respectivement par le Gouverneur du Ciel, le Gouverneur de la Terre et le Gouverneur des Eaux. Au milieu de chacune avait lieu une fête. Le 15e jour du 7e mois, le Gouverneur de la Terre venait ici-bas amnistier les âmes fautives. Le Gouverneur du Ciel était accueilli au milieu du premier mois lors de la Fête des lanternes et celui des Eaux le 15 du 10e mois.



BANQUETS RITUELS

Des yulanpenhui purement bouddhiques avec banquet végétarien ont lieu dans les monastères, mais la forme la plus courante des banquets nocturnes rituels du septième mois visant à nourrir et apaiser les fantômes est le pudu 普度, une forme composite très marquée par le taoïsme et la religion populaire, à laquelle on convie souvent des moines ou nonnes bouddhistes pour officier aux côtés des maîtres taoïstes. Composé de pu, "général", et du, "traversée", le nom de la cérémonie représente sa fonction de délivrance. Les grands pudus ont lieu devant les temples le soir du 15e jour, mais de nombreux pudus de moindre importance sont organisés pendant toute la durée du mois par les rues d'un même quartier ou les villages d'un même district à tour de rôle, ainsi que chez les particuliers ou dans les commerces et les entreprises.



LE GRAND PUDU

Pour les grands pudus, les fantômes sont avertis de la tenue d'un banquet par une lanterne accrochée à une hampe de bambou dressée à côté du temple. Il faut savoir en estimer la hauteur selon l'importance du festin proposé, car plus la hampe est haute, plus nombreux seront les esprits qui accoureront, et il ne faudrait pas les décevoir. Les habitants du voisinage en plantent parfois de petites devant leur maison pour mieux éclairer la route des revenants.

Devant le temple on installe une longue table pour que chacun y dépose ses offrandes. Contrairement aux cérémonies purement bouddhistes, la viande, signe de richesse alimentaire, abonde. Les carcasses de porc engraissés pour la fête doivent être exposées entières ; la taille de l'animal est très observée car elle est censée refléter la piété de l'offrant. On place dans la bouche de ces zhugong 豬公 (sieur cochon) un fruit sucré pour qu'ils ne se plaignent pas trop de leur sort et ne médisent pas des éleveurs auprès du gardien des enfers. Pour être certain de satisfaire à la demande, on fait appel à des moines bouddhistes pour des récitations de soutras qui ont le pouvoir de multiplier la nourriture fantomatique.


Des espaces de culte contenant des tablettes semblables aux tablettes ancestrales sont reconstitués à l'aide de constructions en papier.

Du fait de la nature particulière des invités, des talismans sont disposés à proximité des offrandes :ombrelle en papier, ciseaux, épée, lampe à huile, règle, balance, miroir. Trois effigies divines en papier doivent tenir en respect les fantômes trop turbulents: le Dieu des montagnes, le dieu du sol et le Roi des fantômes, ancien chef d'un gang de spectres ramené à la raison par la déesse Guanyin.

Une troupe d'opéra traditionnel vient offrir un spectacle aux morts et aux vivants. Parfois des lanternes flottantes sont lancées sur les rivières pour la délivrance des noyés.

A la fin de la cérémonie, un prêtre taoïste, un moine ou un acteur exécute avec une épée la danse de Zhongkui, dieu pourfendeur de démons, afin d'évacuer les fantômes qui s'attarderaient. La vue de cette danse étant réputée préjudiciable à la santé, la foule a pris soin de partir avant.


Les grands pudus de certaines villes comme Hong Kong ou Singapour sont devenus des attractions touristiques.



Et pour finir un article de Taiwan Info sur la pollution durant ce mois..


Réduire la pollution de l’air durant le mois des fantômes




Le mois des fantômes – le septième mois du calendrier traditionnel chinois –, commençant aujourd’hui, une campagne nationale a été lancée hier avec le soutien de 408 quartiers urbains pour réduire la pollution de l’air due au grand volume de monnaie votive brûlée en offrande aux esprits errants.

La concentration des fumées nocives de la combustion de cette monnaie votive est plus grave dans les villes que dans les campagnes, aussi les citadins sont-ils incités à brûler leurs offrandes dans les incinérateurs municipaux qui, eux, sont équipés de filtres.

Durant cette période, pour que les mânes errants ne soient pas démunis dans l’autre monde, selon la croyance populaire, les Chinois leur font des offrandes en brûlant de l’encens et de la monnaie votive dans les temples, mais aussi sur le seuil de leur maison et souvent même chez eux.

Aussi les temples dans les villes se sont-ils associés à cette campagne pour organiser des cérémonies rituelles bouddhistes et taoïstes près des incinérateurs où les offrandes sont consumées.

L’an dernier, les services publics d’incinération ont brûlé 260 t de monnaie votive dans la capitale, et ceux du district de Taipei 100 t, alors qu’à Kaohsiung, la grande ville portuaire du sud, ils se sont contentés de 28 t.

Les autorités compétentes ont rappelé que les particuliers ou les responsables d’entreprises qui brûleraient en ville de la monnaie votive en grosse quantité s’exposent à une forte amende qui peut atteindre jusqu'à 1 million de dollars taiwanais.





Non, ce n'est ni un aspirateur géant, ni un vaisseau spatial, mais un four « écologique » qui a été installé devant ce temple du district d'Ilan pour permettre aux fidèles de brûler de la monnaie votive sans polluer l'atmosphère.



* Quelques photos empruntées à P.Equoy blog Made in Taiwan

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20 août 2007

Typhon Sepat (suite...)

Source Taiwan Info

Lourdes pertes pour l’agriculture et l’élevage après le passage du typhon Sepat
Lundi 20 août 2007

Une route emportée par un glissement de terrain, dans le district de Chiayi.


Si les mesures de précaution draconiennes prises dès la fin de la semaine dernière, notamment l’évacuation de nombreux villages de montagne exposés aux glissements de terrain, ont permis de sauver des vies (on n’a déploré qu’un mort et une vingtaine de blessés), les dommages économiques apportés par le typhon Sepat ce week-end restent assez lourds.


Plus d’une centaine de vols, notamment sur les lignes intérieures, ont été annulés samedi et dimanche, certains petits aéroports ayant même fermé pendant que le typhon s’abattait sur la région centre-sud de l’île. Sur la côte est, plusieurs tronçons de routes et d’autoroutes ont été coupés par des glissements de terrain.


Mais ce sont les agriculteurs et les éleveurs qui ont souffert le plus de pertes, surtout dans les districts de Pingtung et de Hualien. Environ 3 000 porcs, plus de 600 000 poulets, 180 000 canards et 34 000 oies auraient été noyés dans des inondations, et les cultures maraîchères seraient très touchées, de même que les plantations de bananes et de melons, entre autres. Plus de la moitié de la récolte de pomelos serait perdue.

Au total, le ministère de l’Agriculture évalue à 1,14 milliard de dollars taiwanais le montant des dégâts infligés par Sepat qui était le troisième typhon à toucher l’île en deux semaines.


L’office national de la Météorologie prévoit d’importantes précipitations sur à peu près l’ensemble de l’île tout le long de la semaine.


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17 août 2007

Ouragan Dean // Ouragan-Typhon Sepat

Je viens d’entendre à l’instant sur Télé-Matin que nous recevons ici sur TV5 Monde Asie que l’ouragan Dean (force 2) sévissait sur la Martinique..
Et bien nous aussi, nous avons le Typhon/Ouragan Sepat (force4 et peut-être demain samedi force5) qui s’approche de plus en plus de Taiwan.





L'ouragan est prévu pour frapper cet après-midi de vendredi, avec le plus grand impact samedi.
Selon des données de CWB (Central Weather Bureau), l'ouragan Sepat, un ouragan fort potentiellement destructif, se déplace vers Taiwan avec une force semblable à ceux des ouragans Tim en 1994, et Bilis en 2000.





Ces deux ouragans ont causé des accidents humains lourds et des dégats matériels à Taiwan, les données le montrent. En raison de la dévastation de Tim, 17 personnes sont mortes et 70 ont été blessés par des vents forts et des pluies torrentielles.
Si Sepat reste sur son cours courant, la frange de l'ouragan pourrait affecter l'île tôt aujourd'hui et faire probablement un ravage dans le sud-est de Taiwan.



Lu Kuo-chen (呂國臣), un chef de section au centre de prévisions météorologiques, a indiqué que l'oeil de Sepat était clairement évident sur les images satellites, qui ont indiqués qu'elles pourraient être très destructives.
D'un rayon de 250km, Sepat couvre un domaine de 196,250km2 plus grand que la région de Taiwan.



Bon ben !!! j'ai de l'eau, de la nourriture, des films Français en DVD, je peux rester chez moi sans problème....






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31 juillet 2007

L'archipel des Penghu !!!!

Ne manquez pas de visiter l'archipel des Penghu (Office de Tourisme de Taiwan à Paris)
PENGHU,
L’ARCHIPEL DU CHRYSANTHÈME
(par Chang Chiung-fang)
Des îles ventées, dont la ressource principale a longtemps été la pêche, vivent aujourd’hui une renaissance grâce au tourisme.


Pour celui qui a connu les Penghu d’hier, le contraste saute aux yeux dès l’arrivée à l’aéroport international de Makung, inauguré il y a tout juste deux ans. Dans le centre ville, le changement est encore plus flagrant. Makung, la ville principale de l’archipel, est deux ou trois fois plus étendue qu’auparavant. Les vieux chemins de terre ont laissé place à de larges routes goudronnées. Les ports de pêche prennent des allures de sites touristiques tournés vers l’industrie des loisirs. Le Port n°2 en est un bel exemple : un drôle de bâtiment en forme de bateau y a été édifié et, non loin, une fontaine projette ses jets d’eau sur des accords romantiques. A proximité, s’élève un café de la chaîne Starbucks – il vient juste d’ouvrir –, signe évident des changements en cours. Le quai Shui-an, encore déserté il y a peu, a lui aussi été rénové. On inaugure le vingt-et-unième 7/Eleven de l’archipel, le premier détenant encore aujourd’hui le record des ventes de la chaîne au niveau national. Même succès lors de l’ouverture du premier resto-rapide McDonald.


Un peu d’histoire
Cette modernisation tardive des Penghu est en partie due à la situation géographique de l’archipel. Avec l’éloignement de Taiwan, tout vient plus lentement, comme un écho lointain. Même les quotidiens ne sont livrés qu’en milieu de matinée. Et si, en raison de la météo, les vols sont suspendus, alors l’archipel se retrouve de nouveau plongé dans la solitude.

Vu du ciel, l’archipel des Penghu, situé au large de la côte sud-ouest de Taiwan, ressemble à une poignée de perles perdues au milieu d’une vaste étendue bleue. Il s’étend sur une aire de 127 km2 et abrite environ 90 000 habitants.


La taille de la population y a varié au fil des siècles. Les Penghu sont passées sous domination de la Chine il y a quatre siècles, mais le premier occupant célèbre fut Kubilai Kahn qui, en 1281, s’y replia avec ses troupes après avoir été repoussé par les Japonais. Jusqu’au XVIIe s., d’ailleurs, les Penghu ne restèrent qu’un simple avant-poste militaire. Peu fertiles, les îles subirent néanmoins souvent les razzias des pirates, et l’administration impériale fit peu d’efforts pour les développer. Jusqu’à aujourd’hui, la plupart des habitants des Penghu sont des descendants de natifs des régions de Zhangzhou et de Quanzhou, dans la province du Fujian, en Chine, arrivés durant les dynasties Ming et Qing.


A partir de 1945, la population a augmenté sensiblement pour atteindre 121 000 habitants en 1969. Puis vint le déclin. D’abord apparut le chômage dû à la raréfaction du poisson décimé par les techniques de pêche intensive. Cela poussa les jeunes à s’embarquer pour Taiwan où florissaient alors des industries d’exportation nécessitant une main-d’œuvre abondante. Et dans les années 90, le contingent de soldats assigné sur l’archipel commença à diminuer. Ce fut la fin d’une époque.


Exode rural
Si pour le simple touriste, il est facile de détecter les changements en cours, ceux-ci sont d’autant plus flagrants pour la population locale qu’ils influencent le sens des valeurs et les comportements.
Pour Tsai Fu-sung, un professeur à la retraite originaire de l’île principale de Penghu, le mode de vie des habitants s’est radicalement transformé. Auparavant, outre la pêche, la plupart travaillaient aussi aux champs du matin au soir, coupés du reste du monde par la force des choses.


A présent, il n’y a plus guère que les personnes au-dessus de cinquante ans pour travailler la terre.Tous les jeunes sont partis chercher du travail à Taiwan, et ceux qui sont restés préfèrent tenir un commerce. L’agriculture ne les intéresse pas le moins du monde, ils ont oublié ce que dépendre de la nature pour survivre veut dire.

L’une des conséquences de cette évolution est l’apparition d’un fossé entre riches et pauvres – ainsi que l’augmentation des cambriolages et des vols à la tire. Alors qu’il y a quelques années encore, les maisons restaient ouvertes à tous les vents, aujourd’hui les pertes sont fermées à double-tour.



Tout comme Lin Wen-chen, actuellement en train de compiler toute une documentation sur les Penghu, beaucoup déplorent la dégradation de la qualité de vie. Autrefois, on construisait la demeure qui abriterait les trois générations suivantes. Or, actuellement, les pouvoirs publics offrent une prime de 20 000 dollars taiwanais pour la destruction des bâtisses qui menacent de tomber. Hélas, quantité d’anciennes demeures familiales pleines de charme ont ainsi disparu pour laisser place à de nouvelles constructions en béton. Il ne reste plus dans l’archipel que cinq résidences de style traditionnel. Toutes les cours où l’on se plaisait à converser pendant des heures ont disparu !


Trois barrières
L’autre conséquence des changements survenus dans l’archipel, ce sont les dommages certainement irréversibles infligés à son environnement.

L’ancien nom chinois de l’archipel était Xiying, qui signifie « Océan de l’ouest ». Les Portugais le baptisèrent Pescadores – les îles des Pêcheurs. En effet, depuis toujours, on y était pêcheur de père en fils. Arrivèrent les années 80 et avec elles la mauvaise habitude de pêcher au poison, puis dix ans plus tard, l’usage extensif des drèges. Il ne fallut pas bien longtemps pour que les fonds marins alentours se retrouvent quasiment dépeuplés.


Autre facteur de destruction écologique, ce qu’on appelle là-bas les « trois barrières » : les brise-lames, les murs de protection qui bétonnent les bords de mer et les murets enfermant les propriétés privées, qui furent construits il y a bien longtemps afin d’amoindrir les effets des bourrasques. Les deux premiers ont eu un impact désastreux sur l’écosystème du littoral. Non seulement ils ont coupé les habitants de l’archipel de la mer, mais ils ont en plus contribué à augmenter la température des eaux littorales, entraînant un appauvrissement de la faune et de la flore sous-marines. Penghu compte 70 ports et, entre eux, s’étendent 40 km de façades de béton. Pour Hung Kuo-hsiung, un membre de l’Association Penghu Zooxanthellae, qui travaille à la protection des algues symbiotiques vivant sur les récifs coralliens, ces brise-lames ne sont pas utiles car, de toute façon, lorsque la marée atteint l’intérieur de la baie que forment les îles, elle a déjà perdu de sa force. D’après lui, il est temps de restaurer le milieu marin et d’exposer de nouveau les côtes au grand large.


Penghu dans la journée
Le tourisme est en passe de remplacer les deux industries moribondes que sont l’agriculture et la pêche. Si dans les années 60 les visiteurs étaient essentiellement des pèlerins qui venaient prier au temple de Tianhou, après le décollage économique de Taiwan, l’archipel devint une destination touristique très populaire. On y venait surtout pour admirer le paysage. Depuis les années 90, ce surtout les jeunes tournés vers les sports aquatiques tels que le surf ou la plongée qui choisissent d’y passer des vacances.

Malheureusement pour les Penghu, aucune véritable mesure ne fut prise pour réduire l’impact de ce tourisme de masse sur le long terme. Dès le début, les tours opérateurs taiwanais ont dominé le marché, ne laissant que 45% des revenus du tourisme à la population locale. Cela ne fit qu’exacerber la concurrence et déclencha une guerre des prix. Des conditions qui ne permirent pas de développer une politique touristique adéquate dans le respect de l’archipel et de ses habitants ni de mettre en valeur le caractère des Penghu. Comme le fait remarquer Hung Kuo-hsiung, les Penghu sont dotées de reliefs basaltiques tout à fait particuliers. Leurs eaux peu profondes et leurs récifs coralliens abritent une faune et une flore très riches. Mais les habitants des Penghu n’en ont peut-être pas conscience et ne savent pas comment protéger et apprécier ce patrimoine.


Un exemple : dans les années 90, on installa des déambulatoires dans la mer afin de permettre aux touristes de patauger dans l’eau le long de la côte, une activité très en vogue à l’époque. Or, ce piétinement constant entraîna des dépradations du littoral et au bout de trois ans, tous les poissons avaient disparu le long de ces « chemins ».

Ecotourisme
Ces dernières années, l’Association Penghu Zooxanthellae a commencé à promouvoir une autre forme de tourisme, le seul qui puisse tenir sur la durée. On encourage les visiteurs à découvrir et comprendre la nature qui les entoure. On regarde, on observe, on photographie, mais on n’emporte rien avec soi, si ce n’est des photos et des souvenirs.


Une des caractéristiques de Penghu, ce sont ces pièges à poissons construits sur une période de plus de 200 ans à partir de blocs de basalt et de corail. Du ciel, cela ressemble à une « grande muraille » dans la mer. L’un d’eux, en forme de cœur, donne à l’île de Chimei, où il se situe, un petit air romantique. Penghu recèle aussi des formations de basalt et de roches éruptives aux formes assez surprenantes. Tout ce patrimoine pourrait former une base sur laquelle développer l’écotourisme.

Dans la même lignée, l’Atelier culturel de Penghu a coopéré avec les autorités locales pour mettre en place un projet pilote de zone de protection écologique sur la péninsule de Fengkui. De nombreuses activités ont été organisées autour de ce projet pour que la population locale prenne conscience de la nécessité de protéger le littoral. Une exposition a par ailleurs été présentée à l’Office du tourisme de l’île de Chipei pour expliquer la construction et l’utilisation des pièges à poissons, tout en les remettant dans leur contexte culturel.


L’authenticité d’abord
Les marées se succèdent et les temps changent, on ne peut que se plier à ce processus implacable. Mais quoi qu’il arrive, une chose est sûre : il est fondamental de préserver l’authenticité de l’archipel.

La petite taille de l’île s’avère d’ailleurs un obstacle aux réformes. Ici, tout le monde se connaît, et on se retrouve vite pris dans un labyrinthe de relations familiales, amicales, professionnelles, etc. – une pression énorme. Lorsque l’on souhaite entreprendre quelque chose, il faut savoir prendre de la distance, parfois même par rapport à sa propre famille, sinon rien n’est réalisable. La richesse et la beauté du patrimoine de Penghu sont désormais entre les mains de ses habitants, et c’est d’eux que doit venir la sagesse qui permettra de donner un avenir à ces rochers de basalt et de corail.



Merci à Claire pour les superbes photos empruntées.


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